Du 19 au 23 mai 2016, la frégate anti aérienne Jean Bart a fait escale à Constanta, en Roumanie. Ce point d’étape s’inscrivait dans le cadre du développement des mesures d’assurance de l’OTAN et des relations bilatérales entre la France et la Roumanie. Articulée entre une phase d’exercices en mer et une période à quai, cette rencontre a notamment permis à la frégate de travailler aux côtés de la Marine et de l’armée de l’Air roumaines. Pendant ces quelques jours, le Jean Bart est également devenu la vitrine de l’industrie française d’armement.
Cela faisait deux ans qu’un bâtiment de guerre français n’était pas venu dans ce pays très attaché à ses partenaires du Traité de l’Atlantique Nord. Les entrainements conduits au large de Constanta se composaient d’exercices de luttes antiaériennes, antinavires et asymétriques de haut niveau et qui virent la mise en œuvre de trois MIG21, d’un hélicoptère Puma, de forces spéciales roumaines, mais encore de deux frégates, de trois patrouilleurs de haute mer et d’un chasseur de mines. Les marins du Jean Bart ont pu constater la très haute exigence des attentes de leurs homologues.
À quai, le Jean Bart a accueilli M. Stefan-Alexandru Tinca, secrétaire d’Etat à la Défense et à la planification ainsi que M. François Saint-Paul, ambassadeur de France en Roumanie, ainsi que d’autres autorités roumaines civiles et militaires et des représentants de MBDA, DCNS et ECA.
En parallèle, de nombreuses visites ouvertes aux partenaires de l’ambassade ont été organisées : l’Ecole navale roumaine, le lycée français de Bucarest et l’inattendu collège Jean Bart de Constanta. A la chute du régime communiste, le collège 18 de Constanta a voulu se doter du nom de baptême d’un grand personnage français et en particulier d’un marin : les Roumains ont alors choisi Jean Bart, le célèbre corsaire de Louis XIV !
Plusieurs délégations de la frégate ont pu visiter ces écoles en retour ou encore le musée de la Marine roumaine. Enfin, les plus sportifs ont joué un match de rugby contre l’un des districts de la partie nord de Constanta.
Le commandant présente le Jean Bart au commandant de la flotte de surface roumain
Grâce aux dix-huit journalistes venus à quai ou en mer, le grand public roumain a pu apprécier le savoir-faire français et son enthousiasme de travailler avec leur pays. La Roumanie n’organise des exercices bilatéraux de ce niveau qu’avec les Etats-Unis, la Turquie et la France.
Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale