En Guyane, les embouchures des fleuves sont des régions très poissonneuses. À cause de la surpêche dans les pays frontaliers (Brésil et Suriname), mais aussi au Venezuela et au Guyana, les pêcheurs des régions voisines viennent pêcher dans les eaux françaises.
La préservation de nos ressources halieutiques, sur laquelle la France a pris des engagements internationaux, passe par des opérations de police à la fois interarmées et interadministrations (affaires maritimes, douanes, gendarmerie). Réalisée sous la responsabilité du préfet de Guyane, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, cette mission mobilise différents moyens des Forces armées en Guyane, et notamment ceux de la Marine, qui y consacrent la majeure partie de leurs activités. En 2018, l’action des FAG, en lien avec les autres administrations compétentes sur le territoire, a permis de mener 87 actions sur des embarcations suspectes. Plus de la moitié a permis d’appréhender des pêcheurs illégaux, conduisant à des déroutements voire la saisie des embarcations. 190 km de filets, 40 t de poissons et 342 kg de vessies natatoires ont ainsi été saisis.