Depuis son départ de Brest le 16 décembre dernier, la frégate multi-missions (FREMM) Normandie et son équipage ont traversé l’Atlantique et ont intégré du 5 au 21 janvier, le Carrier Strike Group 10 de l’US 2nd Fleet. La partie américaine du déploiement de longue durée (DLD) de la frégate a ainsi démontré la capacité d’intégration de la Normandie au sein d’une force aéronavale interalliée.
Suite à cette intégration, la Normandie a fait une dernière escale américaine à Boston. Cette escale lui a permis de remplir son rôle d’appui naval à l’action diplomatique de la France aux États-Unis.
A l’invitation de l’ambassade de France aux États-Unis, le vice-admiral Philipp Sawyer, adjoint du chef d’état-major de la marine américaine, chargé des opérations, de la planification et de la stratégie, ainsi que plusieurs attachés navals étrangers, sont venus à bord de la FREMM Normandie pour découvrir ses capacités opérationnelles.
Soutenue par M. Philippe Etienne, ambassadeur de France, M. Arnaud Mentre, consul général de France à Boston et la mission de Défense française à Washington, cette action a permis d’expliquer en quoi les FREMM sont des unités opérationnelles modernes et polyvalentes assurant l’ossature de la Marine française.
La Normandie a, depuis, mis le cap sur l’Europe pour poursuivre son DLD par la traversée de l’océan Atlantique au terme de laquelle elle ralliera d’autres unités navales de l’OTAN. Elle participera à des exercices avec des marines alliées au large de la Norvège, notamment pour former de futurs commandants de sous-marins alliés. La FREMM continuera son DLD en valorisant chaque interaction. Ce fut déjà le cas lors d’un exercice de pistage coordonné d’une cible sous-marine autonome avec son hélicoptère Caïman Marine et un avion de patrouille maritime canadien CP 140. Cet exercice est une étape supplémentaire dans la vérification des caractéristiques militaires de l’un des points forts de cette FREMM : la lutte sous la mer.
Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale