Le 29 janvier dernier, le contre-amiral Vaujour s’est rendu au siège de l’amateur français CMA-CGM à Marseille afin de discuter des enjeux partagés par la Marine Nationale et du groupe.
4ème armateur mondial, la CMA-CGM est spécialisée dans le transport du container. Depuis le rachat de la société CEVA, qui a gonflé les effectifs du groupe de 30 000 à 110 000 employés, la compagnie est également devenue un des grands acteurs mondiaux de la logistique.
Avec la mer pour patrimoine commun, les enjeux partagés sont multiples. Parmi ceux-ci, citons la protection de l’environnement, la cyber-sécurité et la sécurité maritime.
La protection de l’environnement est une priorité du groupe CMA-CGM. Cette tendance se traduit pour le groupe par la construction d’une flotte de 9 porte-conteneurs de 23 000 EVP propulsés au GNL battant tous pavillon français. Le premier de la série, le CMA-CGM Jacques Saade, a été mis à l’eau le 25 septembre 2019 et devrait être livré au cours de l’année 2020.
Dans le domaine de la cyber-sécurité, les risques induits par un niveau de connexion toujours plus élevé sur nos bâtiments augmentent. La problématique est similaire sur les navires de commerce. Le partage d’expérience dans ce domaine permettra de renforcer la résilience de nos deux organisations. La Marine nationale réalise déjà des entraînements sur des navires appartenant à des sociétés françaises, renforçant ainsi la prévention des risques dans ce domaine.
Face aux menaces sur la sécurité maritime comme la piraterie, le partage de l’information maritime est essentiel pour prévenir les risques et pour réagir aux éventuelles attaques. C’est le rôle du Maritime Information Cooperation & Awareness Center (MICA Center), créé en 2016, armé par la Marine nationale et les marines partenaires, qui assure l’échange et le partage d’information relatives à tout évènements ou menace à la sécurité maritime. CMA-CGM travaille régulièrement avec ce centre afin d’assurer un suivi des zones de transit de sa flotte.
Ainsi, ces discussions ont permis d’enrichir les connaissances mutuelles ainsi que de rechercher des solutions communes aux deux acteurs.
Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale