Déployé depuis le 3 février 2020, le chasseur de mines Capricorneétait, mi-février, en relâche opérationnelle à Alexandrie, en Egypte. L’objectif était de mener plusieurs actions de coopération avec la Marine égyptienne dans le domaine de la guerre des mines qui constitue un enjeu de sécurisation déterminant pour la navigation internationale.
La période à quai a tout d’abord été mise à profit pour réaliser une plongée conjointe avec les marins égyptiens au large d’Aboukir afin de partager nos expertises dans la manipulation de munitions à la mer. Cette plongée a ensuite été suivie de multiples exercices à la mer.
Dès l’appareillage, le Capricorne et le chasseur de mines côtier égyptien Burullus se sont retrouvés au large d’Alexandrie pour conduire un exercice de chasse aux mines coordonné. L’objectif était, pour chacune des frégates et dans sa zone de travail, de détecter puis identifier une mine préalablement mise à l’eau par le chasseur de mines français. Encore une fois, les plongeurs français et égyptiens ont pu opérer ensemble à l’occasion de la récupération des deux mines d’exercice.
A cette occasion, spécialistes français et égyptiens ont pu échanger leur expertise à l’occasion d’embarquements croisés.
Inscrites dans le cadre d’un cycle de coopérations régionales, ces interactions concluent le chapitre méditerranéen du Capricorne. Une fois le canal de Suez franchi, ce dernier rejoindra alors sa zone d’opération à Djibouti pour un déploiement d’un mois dans le cadre de la sécurisation et la surveillance des zones stratégiques françaises en océan Indien.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère des armées