Déployé depuis début juillet, le bâtiment de soutien et d’assistance d’Outre-mer (BSAOM) d’Entrecasteaux a patrouillé plusieurs jours dans la zone économique exclusive (ZEE) de Wallis et Futuna. Avec douze heures de décalage horaire et plus de 16000km le séparant de Paris, le territoire de Wallis et Futuna est le plus éloigné de la métropole. Il s’agissait du premier déploiement de bâtiment militaire français depuis un an.
Situé dans la zone de responsabilité des forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC), Wallis et Futuna compte sur les moyens militaires basés à Nouméa pour les soutenir dans l’ensemble du des missions de surveillance de la zone et d’action de l’état en mer (souveraineté, lutte contre la pêche illicite, soutien anti-pollution…).
La relâche opérationnelle à Mata Utu (île de Wallis) a été rythmée par des activités opérationnelles dont la reconnaissance de sites de plageage pour le chaland de débarquement.
Des événements protocolaires et coutumiers ont également été organisés (cérémonies et repas officiels, rencontre de l’administration supérieure et du Lavelua, roi de Wallis). Enfin, des activités de recrutement et de rayonnement auprès de plusieurs collèges et lycées wallisiens ont été menées.
Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.
Sources : État-major des armées
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