Depuis le 4 février 2017, le patrouilleur P400 La Glorieuse est à nouveau opérationnel après un arrêt technique majeur (ATM) de plus de 6 mois.
Cet ATM a exigé un investissement sans faille de la part des 30 marins de l’équipage. L’objectif était de rendre sa pleine disponibilité à un bâtiment qui fête cette année les 30 ans de son admission au service actif. La réalisation de 628 lignes de travaux a notamment permis de conduire ce qui restera sans doute comme la dernière visite totale (type 10000 h) des moteurs de propulsion d’un P400. Le séjour de 8 semaines sur cale a quant à lui été à l’origine d’une campagne de mesures d’épaisseur des œuvres vives sur 2000 points. La corrosion, à l’origine d’importantes pertes de matière, a ainsi pu être localisée puis traitée.
Après un court temps d’entraînement individuel, La Glorieuse a été engagée dès le 7 février 2017 dans la phase 7 de l’opération UATIO. Cette opération de police des pêches est conduite à l’encontre de bateaux vietnamiens de type « blue boat » qui réalisent des actions de pêche illicite dans les eaux territoriales de la Nouvelle-Calédonie. La Glorieuse a concouru à l’objectif visant à dissuader les « blue boat » de fréquenter nos eaux territoriales.
Sitôt rentré au port base, l’équipage a préparé l’inspection générale conduite par l’amiral commandant la force d’action navale le 16 février. Cette journée a permis la tenue d’échanges riches et constructifs entre l’autorité organique et les marins de La Glorieuse.
Le commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie a remis à l’équipage un témoignage de satisfaction collectif signé par le chef d’état-major de la Marine. Ce témoignage vient récompenser l’équipage pour son implication en juin 2016 dans ce qui était alors les prémices de la lutte contre les « blue boat ».
Le prochain appareillage est déjà en préparation et conduira La Glorieuse dans une mission de surveillance de la ZEE (zone économique exclusive) Nouvelle-Calédonie. La Glorieuse mènera aussi des activités de coopération avec la Marine voisine du Vanuatu.
Repères
Près de 3 700 marins (10% des marins) sont engagés pour l’Action de l’Etat en Mer, la Défense Maritime du Territoire. Ils sont en particulier chargés de la protection du territoire national et de ses approches et veillent ainsi à la sécurité des Français, en métropole et outre-mer.