Les unités de fusiliers marins participent à la protection des installations stratégiques de la Marine : bases navales, bases de d’aéronautique navale, bases de sous-marins, centres de transmission marine. Les équipes de patrouille et d’intervention opèrent à terre et en mer, de jour comme de nuit. Mais plus encore, les unités de fusiliers marins déploient en permanence leurs équipes dans le monde entier : outre-mer sur les sites sensibles de la Défense, à l’étranger en protection des bases navales françaises comme à Djibouti ou aux Emirats Arabes Unis, sur les bâtiments de la Marine en opérations : Corymbe, Arromanches, Sophia, sur les bâtiments à équipage optimisé ou sensibles, FREMM en déploiement longue durée, Beautemps-Beaupré en campagne océanographique, et sur les navires civils stratégiques (câbliers, affrétés Défense). Les forces spécialisées de la protection défense, en mer, à terre, en milieu portuaire, sont sur tous les horizons. Une exigence renforcée par la menace terroriste accrue sur le territoire nationale comme au large. Les groupements de fusiliers marins de Brest et Toulon engagent sans réserve leurs équipes et celles des compagnies de fusiliers marins (Cifusil) qui leurs sont rattachées. Immersion tous azimut dans les engagements des équipes de protection des fusiliers marins.
Entraînés
En janvier, des fusiliers marins participent à la mise en condition opérationnelle d’une unité commando marine au Cenzub (Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine) dans les Hauts de France. Conduits par des entraîneurs commandos marine, ils vont, pendant une semaine, jouer la partie adverse. Les entraîneurs, créatifs et expérimentés, ne vont pas rendre la tâche facile. Un aguerrissement spécial des jeunes fusiliers marins. Crédit Largo / MN
Entraîneurs
Lorsqu’ils sont embarqués sur les bâtiments de la Marine en renfort pour la protection, les fusiliers marins mettent leurs compétences au profit du bord. Entraînement au tir ou techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) font partie des classiques qu’ils partagent volontiers avec les brigades de protection en priorité et pour l’ensemble de l’équipage quand c’est possible. Crédit F. Bogaert / MN
Nouvelle embarcation
Les embarcations des fusiliers marins sont en cours de renouvellement. A Brest, la première d’entre elles est opérationnelle depuis l’été dernier. L’EDOP HB (embarcation drome opérationnelle protection hors-bord) est adaptée aux besoins des fusiliers marins, du transport des armements à celui des binômes cynotechniciens. Crédit L. Bernardin / MN
Protection de la dissuasion
Les fusiliers marins sont un des piliers de la protection de la dissuasion. A l’Ile Longue, Brest et Toulon, les mouvements de sous-marins s’accomplissent sous l’œil vigilant des GFM et de la Cifusil de l’Ile Longue. Crédit : M.Denniel /MN
Protection des bases navales
Avec les gendarmes maritimes, les fusiliers marins assurent la protection des bases navales de Brest et Toulon à terre mais aussi en mer grâce aux EDOP et EDOP HB.
Les équipes peuvent intégrer un cynotechnicien. Les chiens sont des compléments indispensables pour le défensif, l’offensif et la détection des explosifs. Crédit L. Bernardin / MN
Au centre opérationnel de protection sur la base navale de Brest, les fusiliers marins peuvent coordonner les moyens de télésurveillance et les équipes de patrouille. Crédit L. Bernardin / MN
Sur la base aéronavale de Lann-Bihoué, la compagnie de fusiliers marins participe à la protection des Atlantique 2, Falcon et Xingus. Les fusiliers marins ont également suivi les Atlantique 2 en déploiement au Sahel pour assurer leur protection. Crédit KLT / MN.
Horizons africains (1).
Pendant son déploiement, le BPC Dixmude a accueilli un détachement de fusiliers marins pour renforcer sa protection, en mer et en escale. Crédit FORFUSCO / MN
Horizons africains (2).
A Lomé, briefing de sécurité avec le chef du détachement de fusiliers marins pour la mise en place des équipes de protection pendant que le BPC accueille des autorités françaises et africaines lors du sommet de l’Union africaine qui a réuni les chefs d’Etats africains au Togo en octobre dernier. Crédit FORFUSCO / MN
Horizons africains (3).
Fusilier marin en protection d’un mouvement de chaland dans la lagune d’Abidjan en Côte d’Ivoire pendant l’exercice amphibie Akwaba du BPC avec les forces françaises en Côte d’Ivoire. Crédit F. Feydeau / MN
En Méditerranée.
Des équipes de protection et de renfort de fusiliers marins, avec un élément cynotechnicien, sont déployées à bord des bâtiments de la Marine qui participent à l’opération Sophia. Depuis l’automne, ces équipes réalisent, avec les équipes de visite du bord, le contrôle des navires soupçonnés de faire du trafic d’armes avec Daech en Libye. Crédit F. Bogaert / MN
Au plus près des citoyens.
Depuis le déclenchement de l’opération Sentinelle, des fusiliers marins sont engagés dans la protection des lieux sensibles à Brest ou Toulon et conduisent des patrouilles à Paris. Et depuis l’été 2016, ils sont régulièrement engagés aux côtés des gendarmes maritimes pour la protection des navires à passager, dans le Sud de la France et dans la Manche. Crédit A. Groyer / MN