Du 29 juillet au 2 août, deux batiments-école issus de la flotte d’autodéfense japonaise, ont fait escale à la base navale de Brest. Les frégates Asagiri et Setoyuki du Japan Training Squadron ont accosté au ponton FREMM. Cet escadron d’entrainement compte 750 marins et 190 élèves officiers dont 19 femmes.
Brest est la seule étape française de ce déploiement de cinq mois. A leur arrivée au large de nos côtes le 28 juillet, les deux frégates étaient accompagnées d’un hélicoptère SH 60 et du pétrolier ravitailleur Kashima qui a, pour sa part, fait escale à Londres. Ensemble, ils ont mené un exercice PASSEX avec l’équipage de la Frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine.
Les marins japonais ont d’abord effectué un exercice de lutte antisurface puis un exercice de lutte anti-aérienne avec leur hélicoptère SH 60. La Fremm Aquitaine a enfin effectué une présentation pour ravitaillement à la mer.
Le lendemain, vendredi 29 juillet, le contre-amiral Benoît Lugan, commandent de l’Ecole navale, est intervenu devant les élèves officiers japonais. L’occasion d’échanger avec le vice-amiral Hidetoshi Iwasaki son point de vue sur la formation des jeunes officiers, qui constitueront le commandement de la Marine de demain.
Samedi 30 juillet, ils ont participé à deux cérémonies commémoratives, à l’occasion du centenaire du naufrage du cargo Nagata Maru, coulé par un sous-marin allemand en 1916 dans le nord-est d'Ouessant. En hommage à leurs aînés, les marins japonais ont déposé une gerbe au cénotaphe de la pointe Saint-Mathieu, puis se sont recueillis au cimetière de Kerfautras à Brest, où reposent plusieurs défunts.
Le vice-amiral japonais n’a pas manqué de souligner l’excellente entente entre les Marines française et japonaise. « La France a beaucoup aidé le Japon lors du tsunami de mars 2011 à Fukushima » stipule-t-il. Il espère avoir davantage d’occasions de coopérer avec la Marine nationale.
Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale