ARCHITECTE NAVAL, FRANÇOIS CHEVALIER EST L’AUTEUR D’UNE VINGTAINE D’OUVRAGES DE RÉFÉRENCE SUR LA PLAISANCE. IL A REÇU PLUSIEURS PRIX LITTÉRAIRES DONT LE PRIX NEPTUNIA DU MUSÉE DE LA MARINE.
Son dernier ouvrage décrit comment les hommes ont appris à naviguer et à se repérer sur toutes les mers. Les embûches sont légion mais les découvertes sont inestimables. Exemple ? En 1906, à la surprise générale, le Norvégien Amundsen réussit à vaincre le passage du Nord-Ouest. Parti d’Oslo (la capitale norvégienne alors appelée Christiana), l’été 1903, à bord d’un phoquier d’occasion, le Gjøa, Amundsen contourne le Groenland, dépasse l’île Somerset et descend plein sud. Cerné par les glaces et des eaux peu profondes, le petit Gjøa entre alors dans une baie pour observer la dérive du nord magnétique. Amundsen s’installe à terre et passe près de deux ans avec les Inuits avant de prendre la direction de l’océan Arctique pour atteindre en n le Paci que. Patience et longueur de temps… De l’Odysée d’Ulysse à l’exploration du Paci que, en passant par le premier tour du monde de Magellan, l’auteur retrace avec force détails les exploits des grands navigateurs, cartes à l’appui, dans un style vif et clair. (P. B.)
Les routes maritimes, François Chevalier. Éditions E/P/A. 2017, 224 pages, 25 €.