Depuis Niamey, où un Atlantique 2 est déployé dans le cadre de l’opération Barkhane, les seize marins de l’équipage de la Flottille 23F se préparent à passer un réveillon loin de chez eux.
Les équipages des Flottilles 21F et 23F de patrouille maritime se succèdent sur les théâtres, y compris en fin d’année. Le détachement de la 23Fà Niamey profitera, en ce dernier soir de l’année 2018, d’un repas amélioré, l’occasion de partager un moment privilégié et festif entre membres de la grande famille des marins du ciel, mais aussi avec les autres armées et services présents.
Régulièrement engagé dans la Bande Sahélo Saharienne (BSS), l’Atlantique 2 permet de compléter les capacités « intelligence, surveillance and reconnaissance » (ISR) françaises engagées au sein de cette opération de lutte contre les groupes armés terroristes. Les marins du ciel participent ainsi à l’action conjuguée des moyens aériens destinée à fournir une capacité d’appréciation autonome de la situation sur un territoire désertique aussi vaste que l’Europe. Missions de reconnaissance, de surveillance, voire d’appui et de désignation d’objectifs sont autant d’actions menées de concert par les marins du ciel et les aviateurs de l’armée de l’Air en appui des troupes au sol.
Cet aéronef, initialement conçu pour les missions de patrouille maritime et de lutte anti sous-marine, possède également des capacités éprouvées dans le domaine aéroterrestre, en particulier au-dessus d’étendues désertiques. Doté d’un très grand rayon d’action et d’une longue endurance (jusqu’à 14 heures de vol), il représente un avantage indéniable pour « durer » sur zone. Il dispose en outre d’importants moyens de détection permettant de collecter du renseignement de jour comme de nuit grâce à ses multiples capteurs. La polyvalence de cet avion de patrouille maritime lui permet également de conduire des missions de reconnaissance armées en coordination avec des avions de chasse. Il dispose enfin d’une capacité offensive de bombardement par tir autonome d’armement guidé laser.