Depuis son appareillage de Mayotte le 13 mai 2020 qui a marqué la fin de sa participation à l’opération Résilience, le groupe Jeanne d’Arc, composé du porte-hélicoptères Mistral et de la frégate Guépratte, contribue à renforcer la sécurité maritime dans la zone du golfe d’Aden et de l’océan Indien dans le cadre de l’opération ATALANTA de lutte contre la piraterie.
En complément des missions de surveillance maritime ou de reconnaissance réalisées par une Alouette III de la 22S de la Marine nationale et deux Gazelles du 3ème Régiment d’hélicoptères de combat de l’armée de Terre déployées à bord du Mistral, le groupe Jeanne d’Arc patrouille au quotidien au large de la Somalie et assure une surveillance du trafic maritime sous le commandement de l’opération ATALANTA.
Cette intégration à ATALANTA permet aux 138 officiers élèves embarqués à bord des deux unités du groupe Jeanne d’Arc de découvrir le fonctionnement en force navale constituée au sein d’une opération internationale. Certains d’entre eux prennent directement part aux actions menées en intégrant les équipes de quart en passerelle de navigation, en passerelle aviation ou au central opérations.
Lancée le 8 décembre 2008 par l’Union Européenne, l’opération ATALANTA a pour objectif de lutter contre les activités de piraterie dans l’océan Indien occidental qui concentre des routes maritimes stratégiques. Les pays contributeurs travaillent à la dissuasion, prévention et répression des actes de piraterie et vol à main armée. Cette opération, qui est la première opération navale de l’Union européenne, s’inscrit dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense.
Sources : État-major des armées
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