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GPEN : un record de participation pour la 16e édition

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La 16eédition duGrand Prix de l’Ecole Navale– Championnat de France Monotype Habitable s’est déroulée pendant le week-end de l’Ascension en presqu’île de Crozon et à Brest.

© Stéphane Marc

12 séries de voiliers étaient réparties sur 5 ronds à Lanvéoc, Crozon-Morgat, Camaret, Roscanvel et Brest dont six pour un titre de champion de France. Parmi elles, les « Requin », classe historique de la Marine nationale, participaient pour la 1ère fois au GPEN. Pendant 3 jours, 230 bateaux, le record de l’épreuve, et plus de 1 000 compétiteurs de tous niveaux et de tous horizons ont régaté en presqu’île.

Malgré un grand soleil, les équipages ont dû faire preuve de concentration pour performer avec les conditions de vent léger et les forts coefficients de marée sous le regard avisé des goélettes Belle Pouleet Etoile et des voiliers d’Eric Tabarly, Pen Duick III et VI présents en baie du Poulmic pour l’occasion.

 

Des marins de tous les milieux

 

Parmi les équipages, plusieurs ont défendu les couleurs de l’École navale et de la Marine nationale. Sur les différents plans d’eau, de grands noms de la course au large (Bernard Stamm, Charles Caudrelier, Gildas Morvan) et plusieurs sélectionnés olympiques de Rio 2016 (Damien Seguin, Sofian Bouvet, Marie Riou, Noé Delpech, Guillaume Pirouelle (Diam24) ont concouru. Le quartier-maître Camille Lecointre, marraine de l’évènement et médaillée de bronze en voile aux derniers Jeux Olympiques, était quant à elle présente pour la remise des prix.

© Stéphane Marc

« C’était encore une très belle édition. Une édition record avec 230 bateaux. Nous avons vu des beaux vainqueurs et des beaux Champions de France. Je remercie la Fédération Française de Voile, les communes de la presqu’ile et leurs bénévoles qui nous accompagnent dans ce projet et les partenaires privés et publics qui sont fidèles à notre événement. Cette épreuve est également l’occasion de renforcer les liens entre les armées et nos concitoyens et je m’en félicite. » le contre-amiral Lugan directeur général de l’École navale

 

 


Mission Jeanne d’Arc : Première mission pour le matelot Kévin

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En ce début du mois d’avril, le matelot Kevin va fêter sa première année dans la Marine nationale. A 24 ans, il a découvert depuis peu la vie embarquée en étant mis pour emploi à bord de la frégate type La Fayette Courbet pour la mission Jeanne d’Arc 2017. Heureux de participer à cette mission de 5 mois, il nous explique : « je voulais embarquer car si j’ai décidé de m’engager c’est avant tout pour pouvoir naviguer. Partir pour une mission Jeanne d’Arc c’est d’autant plus excitant au vu du parcours de cette année ».

Ce passionné de gastronomie a déjà derrière lui une grande expérience. Après un apprentissage, un CAP cuisine et un passage dans un restaurant gastronomique, il a travaillé un peu plus de cinq ans dans des restaurants de cuisine traditionnelle. Durant ces sept années il a occupé toutes les fonctions : de commis à chef de cuisine en passant par chef de partie.

Mais l’année dernière l’envie de voir autre chose et le retour d’expérience d’un oncle ancien marin le poussent à candidater pour la Marine nationale. Il signe alors un contrat de 4 ans comme agent polyvalent de restauration. Ici il redevient simple cuisinier. « C’est d’autant plus motivant que je dois à nouveau faire mes preuves pour gravir les échelons. Mon objectif est d’arriver au brevet d’aptitude technique (BAT) avant la fin de mon premier contrat ».

Evoquant ses impressions après ses premières semaines passées à bord de la frégate, le matelot Kevin nous fait part de son excellente intégration au sein de l’équipage et du rythme très différent de celui d’un restaurant traditionnel : « ici il n’y a pas de routine car on doit en permanence s’adapter avec les nombreux exercices de sécurité et d’homme à la mer, toujours impromptus ».

Lorsqu’on lui demande quelle est la principale différence entre la restauration à terre et en mer, il nous répond en souriant : « Tout d’abord, un bâtiment ça bouge ! De plus, l’organisation est très différente. Le volume est plus important car on est sur de la restauration collective avec des normes sanitaires beaucoup plus strictes. Pour autant la qualité se doit d’être irréprochable pour garder le moral des marins au plus haut. L’objectif c’est de se faire plaisir en faisant plaisir à l’équipage ».

Pour le matelot Kevin, la mission Jeanne d’Arc représente aussi une occasion de tester de nouvelles cuisines dans chaque pays traversé. « Je découvre des nouveaux ingrédients qui peuvent m’inspirer pour des futures recettes. Notre escale en Inde a notamment été très profitable pour acquérir de superbes épices ! »

Chaque année, la Marine nationale recrute et forme environ 150 agents polyvalents de restauration niveau 3èmeà bac. Affecté à terre dans les centres de restauration collective ou embarqué à bord de bâtiments de tous types, le matelot agent polyvalent de restauration assure un service quotidien indispensable auprès de tout l’équipage : préparer les repas, aider à l’élaboration des menus et veiller à l’hygiène alimentaire. Il peut également assurer le service dans les salles à manger et centres de restauration, aider à la gestion du matériel de table et participer à l’organisation de manifestations de représentation pour les plus hautes autorités de l’Etat. Pour intégrer les prochaines promotions en septembre, octobre, novembre ou décembre 2017 candidatez sur https://www.etremarin.fr/offres/agent-polyvalent-de-restauration-hf ou prenez rendez-vous avec un marin conseiller en recrutement.

 

Corymbe 136 : le PHM Jacoubet à la barre de l’exercice NEMO 17.3 dans le golfe de Guinée.

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Le Patrouilleur de Haute Mer (PHM) « Enseigne de vaisseau Jacoubet », déployé en mission corymbe 136 depuis le 21 février 2017, a appareillé de Douala le lundi 1er mai pour conduire, durant cinq jours, l’exercice « Navy’s Exercice for Maritime Operations » appelé NEMO.

Organisé par la marine nationale française, cet exercice a regroupé plusieurs pays africains (Cameroun, Ghana, Gabon, Bénin, Nigeria, Côte d'Ivoire), la France, l’Espagne ainsi que plusieurs organisations africaines (notamment les Centre des Opérations Maritimes nationaux et le Centre Interrégional de Coordination de Yaoundé) agissant dans le domaine de la sécurité maritime.
NEMO 17.3, qui s’est déroulé dans le golfe de Guinée au large des côtes du Nigéria, du Togo et du Bénin, visait à enchaîner les scénarii de lutte contre le narcotrafic et les visites de navires suspects. Au total ce sont sept exercices, répartis sur six jours qu’ont enchainés les participants.
Endossant le rôle fictif d’un navire marchand trafiquant de drogue, sous le nom de « Big Mama », le PHM français a d’abord reçu une équipe de visite constituée de six marins du patrouilleur de la marine gabonaise « Omboue » sous contrôle opérationnel du CMC (Centre de Coordination Maritime) basé à Douala. L’« Enseigne de vaisseau Jacoubet » a ensuite conduit, avec le patrouilleur espagnol « Vigia », une visite croisée sur le thème du trafic de drogue.
Par la suite, deux nouvelles visites ont été conduites dans la même journée : la première avec le patrouilleur béninois « Alibori » en patrouille effective contre le narcotrafic et la deuxième réalisée par la frégate « Unity » de la marine nigériane, qui a consisté en un assaut de vive force sur un navire (le PHM français) simulant un navire de commerce pris par des pirates.
 
L’enchaînement de ces exercices dans différentes secteurs a permis de conduire, en parallèle de NEMO, une patrouille active dans cette zone maritime sous menace réelle de la piraterie.  L’ensemble des COM (centres opérationnels de la Marine) des pays impliqués y ont participé, développant ainsi la coopération régionale et leur capacité à participer au renforcement de la sécurité maritime de la zone.
En fin de séquence, l’« Enseigne de vaisseau Jacoubet » a rallié le sud d’Abidjan pour conduire un EVOLEX (exercice de manœuvres navales) avec le patrouilleur espagnol « Vigia » et le patrouilleur ivoirien « Bouclier ».
L’exercice NEMO 17.3 a été l’occasion pour les marines partenaires de partager leurs savoir-faire en matière de lutte contre le narcotrafic et de surveillance des pêches. C’est également une mise en pratique, à la mer et dans des conditions au plus proches du réel, du travail mené en escale par le bais des périodes d’instruction opérationnelles (PIO) délivrées par les navires de la Marine nationale aux marins africains. Ces PIO consistent en des formations pratiques dans les divers domaines d’activité de la marine : navigation, action de l’état en mer contre la piraterie et la pêche illicite, sécurité incendie, emploi des armes, plongée…
La fin de l’exercice NEMO 17.3 a été marquée par le PHOTEX (la prise de photo aérienne) des différents participants par l’avion Falcon 50 des EFS (Eléments français au Sénégal) basé à Dakar, alors déployé en mission de surveillance des pêches dans la même zone. La bonne coordination globale sur l’ensemble de la conduite de cette édition de NEMO a permis de mettre en évidence le bon niveau d’entraînement atteint par l’ensemble des navires présents.
Les exercices NEMO s’inscrivent dans la continuité du sommet organisé à Yaoundé en 2013, au cours duquel les états riverains du golfe de Guinée se sont engagés à renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée, en particulier par la mise en place d’une organisation visant à coordonner leur action. Ces exercices ont pour but de développer la coopération entre les marines des pays du golfe de Guinée de l’organisation de sécurité maritime issue du sommet de Yaoundé.

Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

Le Cassard en entraînement Varuna 2017

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La première phase de l’entraînement Varuna 2017 s’est déroulée du 24 au 28 avril 2017 en Méditerranée avec la participation de la frégate antiaérienne (FAA) Cassard, de la frégate multi-missions (FREMM) Auvergne, des frégates indiennes Mumbai et Trishul. La deuxième phase, quant à elle, s’est déroulée le 11 mai 2017 en Atlantique avec la participation de la FREMM Aquitaine et de quatre Rafale Marinedes flottilles 12F et 17F.

Cette 15eédition de Varuna a été l'occasion de poursuivre la coopération entre les marines indienne et française et de confirmer leur interopérabilité à la mer.

Combinant des activités variées, cet entrainement commun a permis aux équipages d'effectuer des exercices de lutte anti-aérienne, de manœuvre et de navigation, mais aussi d'échanger sur les procédures des deux pays en matière d'opération de visite.

 

La coopération a, d’autre part, été conduite dans les airs. Un « cross deck » a été mené au profit de l’hélicoptère type Alouette de la frégate indienne sur l’Aquitaine. En parallèle, des raids aériens de Rafale Marine ont permis d’élaborer un cadre tactique complexe afin d’entrainer les deux équipages à coopérer dans un contexte de crise.

La coopération franco-indienne, en constante progression, se traduit par un partage d’expériences opérationnelles entre les deux marines. Outre l’aspect technique, ces rencontres permettent, en effet, d’améliorer la connaissance mutuelle mais également de tisser des liens de confiance sur mer et dans les airs.

Prix Armées-Jeunesse 2017 : deux unités de la Marine récompensées

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Le 31 mai 2017, à l’École Militaire, deux unités de la Marine ont été mises à l’honneur à l’occasion de la remise des prix Armées-Jeunesse 2017.

Le premier prix intitulé Prix Armées-Jeunesse a été attribué à la frégate antiaérienne Jean Bart pour la création d’une classe orientée Marine avec le lycée hôtelier Anne Sophie Pic à Toulon, et l’accompagnement des élèves jusqu’à leur diplôme. Ce nouveau jumelage associe une unité opérationnelle de la Marine, souvent déployée sur les théâtres d’opérations et un établissement reconnu pour ses formations de futurs professionnels de la restauration.  L’équipage étant actuellement en opération, le prix a été remis au capitaine de frégate Marc Moreau, futur commandant en second du Jean Bart accompagné d’une délégation de marins du bord par le général de corps d’armée Philippe Ponties, président de la Commission Armées-Jeunesse.

« Le 31 mai, la frégate antiaérienne Jean Bart a reçu le Prix Armées-Jeunesse. Ce premier prix vient consacrer le partenariat signé en juillet dernier entre le lycée hôtelier « Anne- Sophie Pic» et le Jean Bart. C’est pour moi une vraie fierté de voir la Marine se distinguer par un projet qui rapproche la jeunesse et la Marine. Je félicite chaleureusement le Jean Bart pour son projet original qui allie perspectives d’emploi des jeunes en lycée hôtelier et besoins de la Marine. Depuis juillet, des liens étroits et réguliers unissent ce lycée à la frégate : formation pratique à bord pour des élèves, repas de cohésion pour le bord au lycée, participation des marins au jury de fin d’études, acculturation à la vie de marin pour les lycéens…

Bravo le Jean Bart ! », Amiral Prazuck, chef d’état-major de la Marine.

 

Focus - frégate anti-aérienne Jean-Bart

Le Jean Bart estune frégate antiaérienne type F 70 AA. Ce type de bâtiment intervient au cours d'opérations, en toute zone, dans un cadre national interalliés ou international. Ces bâtiments de combat sont également aptes à remplir des missions de présence, de recherche, d'identification et tenue de contact, en temps de paix, de crise ou de guerre.

Admis au service actif en 1991, le Jean Bart compte aujourd’hui 250 marins à bord.

© ECPAD

 

Dans un deuxième temps, la base navale de Nouméa en Nouvelle Calédonie a reçu, quant à elle, le prix « Sport » pour ses nombreuses actions en faveur de la jeunesse et notamment pour l’organisation d’une marche d’orientation couplée avec des ateliers de découverte de la base navale. Le prix a été remis au capitaine de vaisseau Laurent BECHLER, commandant la base navale de Nouméa en visio conférence au milieu des jeunes et cela, alors même qu’il était 4h du matin à Nouméa.

L’amiral Prazuck, chef d’état-major de la Marine félicite la Base navale de Nouméa qui a su trouver à travers le sport un moyen original de renforcer les liens entre les jeunes et les marins de Nouméa. «Peut-être des futures vocations en perspective ! »

 

Focus - base navale de Nouméa

La base navale de Nouméa a pour principale mission d’accueillir et de soutenir les cinq bâtiments stationnés en Nouvelle-Calédonie et ceux de passage. La base assure ainsi le soutien portuaire et sécurité des bateaux et son détachement de fusiliers marins permet la protection du point d'importance vitale qu'elle constitue. Le soutien technique des bâtiments comprend des contrôles et des interventions dont la rapidité de traitement conditionne la disponibilité d’un bâtiment. Nouméa étant à 20 000 km de la métropole, l’essentiel du soutien provient donc de la base navale. Les autres missions clés de la base navale consistent à apporter le soutien à la préparation opérationnelle spécifique aux marins affectés sur le territoire et à entretenir une capacité d’intervention en lutte anti-pollution maritime.

© ECPAD

 

Focus - le Prix Armées-Jeunesse

Le prix Armées-Jeunesse a vocation à valoriser les formations militaires qui ont initié et mené une action visant à développer les liens entre la jeunesse et les armées, en dehors de leurs missions habituelles. Il vise à favoriser et renforcer le lien entre la jeunesse et l’armée, et participer à la construction citoyenne des jeunes en développant des valeurs d’engagement et de générosité à travers le sport, l’éducation ou encore la transmission de la mémoire.

Il est ouvert à toutes les unités et peut être réalisé en partenariat avec d'autres administrations, des collectivités locales, des associations ou des établissements scolaires ou universitaires.

 

6 catégories illustrent la diversité des liens qui unissent la jeunesse et la Défense, ainsi que la cohérence des valeurs portées par les armées.

- Armées jeunesse : Prix principal qui récompense une action de grande envergure ou en adéquation avec les thématiques étudiées par la Commission.

- Mémoire : actions qui suscitent un intérêt pour la mémoire historique et militaire.

- Armées dans la cité : présence des armées dans la vie quotidienne, acteurs de la cohésion sociale et de l’égalité des chances ;

- Découverte des armées : première approche et connaissance du monde de la Défense ;

- Sport : rencontre des militaires et des jeunes par le biais du sport ;

- Education nationale et enseignement supérieur : développement de l’enseignement.

 

Base aéronautique navale de Landivisiau : préparation du Nato Tiger Meet 2017

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Dans 5 jours débute l’exercice aérien de grande ampleur Nato Tiger Meet, considéré comme l’un des plus importants rendez-vous tactiques de l’OTAN.

Pour sa 53ème édition c’est la Marine nationale, au travers de la flottille 11F de la base aéronautique navale de Landivisiau, qui organise cet événement d’envergure du lundi 05 au vendredi 16 juin 2017. Douze nations et plus d’une cinquantaine d’avions et d’hélicoptères de combat seront présents.

Objectifs : échanger, transmettre, renforcer et améliorer l’interopérabilité entre les différentes nations en s'entraînant au cours de 800 exercices aéroterrestres et aéromaritimes complexes pour garantir le succès des opérations interalliées et interarmées extérieures.

 

CTF 150 : multiples saisies de drogue en océan Indien

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En une dizaine de jours, trois importantes saisies de drogue sont à porter au crédit des unités française, australienne, et britannique déployées en océan Indien sous le commandement français de la CTF 150.

Le 18 mai dernier, au cours de sa patrouille au large des côtes de l’Afrique de l’Est, la frégate Surcouf a réalisé la troisième saisie d’héroïne de son déploiement au sein de la CTF 150. A bord d’un boutre déjà connu pour s’être livré à plusieurs reprises au trafic de drogue, et après deux jours de fouilles approfondies, les marins ont découvert 116 kg de drogue.
Le 26 mai, la frégate britannique HMS Monmouth, intégrée depuis deux jours seulement à la force conduisait, sa première enquête de pavillon sous commandement français. C’est après deux jours de fouilles que l’équipe de visite britannique a découvert 265 kg d’héroïne et 455 kg de haschisch.
Ces deux saisies ont été complétées quelques jours auparavant par la frégate australienne HMAS qui saisissait et procédait à la destruction de 251 kg d’héroïne.   
Au total, c’est près d’une tonne de drogue que les bâtiments engagés au sein de la CTF 150 ont contribué à saisir et à détruire. Ainsi que le souligne le contre-amiral Olivier Lebas, commandant de la CTF 150 « cette triple saisie vient couronner avec succès les efforts déployés par l’état-major franco-britannique de la CTF 150 et renforcer les liens entre nos marines. Les équipages des frégates qui ont effectué les saisies ont montré un grand professionnalisme et une remarquable pugnacité. Je salue également le travail des équipages danois et français des avions de patrouille maritime qui ont permis de relocaliser les boutres suspects».
Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF150  rassemble 18 des 31 nations qui composent les Combined Maritime Forces (CMF). Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. La France assure le commandement de la CTF 150 depuis le 13 avril dernier. L’état-major international est composé de 24 marins dont 7 Britanniques et 3 officiers alliés (Australien, Italien et Belge).

Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

Le CEMM visite les infrastructures d’accueil des Barracuda

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Le 31 mai 2017 à Toulon, l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la marine, a effectué une visite sur le chantier d’accueil des futurs sous-marins Barracuda en présence de la direction du chantier.
L’enjeu est d’accueillir six sous-marins nucléaires d’attaque de type « Suffren », là où aujourd’hui, sont accueillis et entretenus les sous-marins de type « Rubis ». Depuis les années 80, les Rubis utilisent des quais, des bassins et des structures industrielles d’entretien. Ces infrastructures doivent être mises aux standards requis pour les six nouveaux SNA du type « Suffren ». Ces travaux de très grande ampleur prennent en compte des normes de sûreté nucléaire, beaucoup plus exigeantes qu’il y a quarante ans. Ils sont coordonnés par le Service d’Infrastructure de la Défense (SID). Une première phase d’adaptation d’un quai et d’un bassin est déjà en cours au sein de la zone Missiessy à Toulon. A l’issue de cette première phase, la zone sera de nouveau disponible pour conduire les opérations de maintenance des « Rubis » puis des « Suffren », pendant qu’un second bassin et un second quai seront à leur tour modernisés. A terme, les installations adaptées couvriront ainsi les besoins de stationnement à quai et un entretien des six nouveaux SNA du type « Suffren ».


   


L’amiral d’Argenlieu, le moine-soldat du gaullisme - La mer et la foi

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" PORT DROIT, NEZ MINCE, REGARD ARDENT ET VOLONTAIRE, CE SUPÉRIEUR DE LA PROVINCE CARMÉLITAINE DE PARIS ÉTAIT UN MOINE -SOLDAT ".

Proche du général de Gaulle, officier de marine devenu religieux au Carmel – ce qui lui vaudra pendant la guerre le surnom de carme-naval – l’amiral Georges Thierry d’Argenlieu est rappelé au service en 1939. Fait prisonnier lors de la reddition de Cherbourg, il s’évade et rejoint la France libre. Cette biographie inédite retrace le parcours de ce grand homme, sous lequel s’est nouée l’affaire indochinoise, à la croisée de l’histoire navale, religieuse, politique et coloniale. L’auteur, Thomas Vaisset, est docteur en histoire et chargé de recherche au Service historique de la défense. Son ouvrage remarquablement écrit a été récompensé par le prix d’histoire militaire du ministère de la Défense, le prix Daveluy de la Marine et le prix Jean Sainteny de l’Académie des sciences morales et politiques. (MM)

L’amiral d’Argenlieu, le moine-soldat du gaullisme,
Éditions Belin, 595 pages, 24,50 €.

Les présidents et la guerre - Dans le pré-carré régalien des présidents

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Pierre Servent, officier et journaliste, conseiller ministériel et porte-parole de la Défense, enseignant à l’École de guerre pendant vingt ans, a déjà plusieurs livres sur les questions de défense et d’histoire militaire à son actif. Dans son dernier ouvrage, Les président et la guerre, il brosse le portrait des présidents de la Ve République en tant que chef des armées, en tentant de décrypter leur « logiciel martial initial » et leur approche psychologique de la fonction. La relation toute particulière entre le politique et le militaire est mise en lumière grâce à de nombreux témoignages, souvent inédits, d’officiers généraux et d’anciens ministres de la Défense. Cet ouvrage évoque de nombreux détails et anecdotes parfois croustillants, mais il en ressort aussi une continuité de l’action des présidents au service de la France, dans leur rôle de chef des armées. Cette fonction capitale est ainsi valorisée au regard de l’ambition de la France dans le monde. (TC)

Les présidents et la guerre,Pierre Servent, Éditions Perrin, 350p, 22 €.

Normandie : Les CEMM français et britannique commémorent le 73e anniversaire du débarquement

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Le mardi 6 juin 2017, l’amiral Prazuck, chef d’état-major de la marine, a présidé la cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins sur la plage « Riva-Bella » de Ouistreham, accompagné du First Sea Lord britannique, l’amiral Philip Jones, du contre-amiral Rebour (ALFUSCO), du vice-amiral Isnard (commandant du COS) et du général Baptiste, délégué national de l’Ordre de la Libération.

C’est la première fois qu’un First Sea Lord assiste à cette commémoration, ce qui illustre l’exceptionnelle relation de confiance et la fraternité d’armes qui unie les Marines française et britannique.

Chaque année, l’École des fusiliers marins et la Force maritime des fusiliers marins et commandos commémorent la participation des premiers commandos marine français au débarquement des forces alliées en 1944. Composé de 177 marins emmenés par le LV Kieffer, ce commando est la seule unité française qui a débarqué sur les plages de Normandie le 6 juin 1944, à Ouistreham.

Ces commémorations comprennent la marche de la « route des commandos », les cérémonies des « stèles » et une grande cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins au cours de laquelle un cours de jeunes fusiliers marins est baptisé. Les nouveaux commandos marine y achèvent leur stage commando et se voient remettre leur badge et leur béret vert.

C’est l’occasion pour la communauté des fusiliers marins et commandos, d’active et vétérans, de se retrouver, notamment avec les vétérans du 6 juin 1944, qui ne sont plus que quatre aujourd’hui : Hubert Faure (102 ans), Jean Morel (94 ans), Léon Gautier (93 ans), Jean Masson (92 ans).

Ce grand parcours commémoratif permet en particulier aux plus jeunes fusiliers marins et commandos de marcher dans les pas de leurs illustres prédécesseurs et de leur rendre hommage.
 

Le CEMM visite le porte-avions Charles de Gaulle en ATM

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Le 31 mai 2017 le CEMM a effectué une visite du chantier de l’arrêt technique majeur n°2 (ATM2) du porte-avions Charles de Gaulle.

Ce chantier de dix-huit mois de travaux permet de conduire des opérations de maintenance lourde (cœurs nucléaires, catapultes), de traiter certaines obsolescences (nouveaux radars, nouveau système de combat, nouveau système de télécommunication), de rénover ou de remplacer de nombreux équipements (passage en tout Rafale, optique d’appontage). L’objectif est de rallonger de 20 ans le potentiel de vie du porte-avions.

L’ATM 2 du porte-avions est une refonte à mi- vie du bâtiment. Il a pour but d'assurer, pour plus de 20 ans, la cohérence des capacités du porte-avions avec celles de son groupe aérien (standards futurs du Rafale), de son escorte (FREMM, bientôt Barracuda) et des systèmes d’environnement associés (soutien, communications, cybersécurité...).


L’objectif est de garantir le niveau actuel de performance qui permet au porte-avions de s’insérer dans des coalitions de haut niveau et des environnements tactiques complexes, comme ce fut le cas lors des dernières missions Arromanches.


Ce "bond technologique" permettra au porte-avions Charles de Gaulle de faire face aux enjeux militaires majeurs de demain.

En septembre dernier, le CEMM s’était rendu à bord du Charles de Gaulle lors de la mission Arromanches 3 : Le CEMM s’est rendu à bord du Charles de Gaulle

Landivisiau : Lancement de la 53ème édition du NATO Tiger Meet

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Ce 5 juin 2017, l’exercice OTAN « NATO Tiger Meet 2017 » débute pour la deuxième fois de son histoire sur la base aéronautique navale (BAN) de Landivisiau. Les « Tigre » se sont donné rendez-vous avec 24  escadrons représentant 12 nations. Cet entrainement d’aviation de chasse - le plus complexe au monde - débute dès le posé des avions, spécialement peints pour l’occasion, alors que tous ambitionnent de repartir avec le fameux « Silver Tiger Trophy », récompensant l’escadron qui s’est le mieux illustré durant cet entraînement.

L’ensemble des « Tigre » se sont retrouvés à l’occasion d’un briefing général. Un objectif : préparer les entraînements des prochains jours. Le début de la 53eédition du NATO Tiger Meet a ensuite été officialisée lors de la cérémonie d’ouverture. Après les hymnes nationaux et l’allocution du commandant de la flottille 11F, les drapeaux des nations participantes ont été hissés sur les mâts placés, pour l’occasion, devant la flottille hôte.

Depuis plusieurs mois, les marins de la BAN de Landivisiau se préparent à accueillir cet entraînement interalliés et interarmées majeur. Cette  année, il est organisé par la flottille 11F, chargée d’accueillir les nations étrangères participantes. « Organiser un exercice d’une telle envergure est évidemment un privilège car je suis attaché aux valeurs et aux traditions qui ponctuent l’histoire de la flottille, mais c’est également un devoir de coopération et de cohésion entre escadrons » confie le capitaine de frégate Alban, commandant la flottille des « furieux ».

Avec 950 participants de 12 nationalités différentes, les 1 600 marins œuvrant sur la BAN de Landivisiau vont suivre le rythme des Shadow[1] et des COMAO[2] qui seront organisés chaque jour, matin et après-midi.

 

La mer comme axe majeur des scénarii

Pour son deuxième NATO Tiger Meet, la flottille a axé la moitié des scénarii de missions sur son environnement privilégié : la mer. C’est en effet la spécificité de l’aéronautique navale et de la 11F. L’occasion de mettre en lumière ses savoir-faire particuliers et ses atouts en matière de tactique aéromaritime. Durant ces dix jours d’exercices, la flottille va mettre en place des missions de très haut niveau tactique pour faire se confronter les escadrons  dans des situations variées afin d’améliorer leur réactivité sur des objectifs communs. Le but est d’échanger, de communiquer avec les escadrons et d’éprouver les tactiques en vol entre pays membres de l’OTAN.

 

A propos du NATO Tiger Meet

Pour la 2e fois en 10 ans, la Marine nationale organise l’entrainement d’aviation de chasse le plus complexe au monde. Durant 15 jours de missions, plus de 800 exercices et 1 200 heures de vol, 800 pilotes et techniciens des flottilles présentes vont mettre en œuvre des situations tactiques d’une très grande complexité.

Landivisiau dispose d’un environnement très favorable à l’organisation d’exercices au-dessus de la mer. Ainsi, les pilotes pourront notamment être amenés à travailler avec différents bâtiments de surface de la Marine nationale.

Le NATO Tiger Meet permet d’accroître l’interopérabilité entre les nations, indispensable à la bonne réalisation des futures missions opérationnelles. En effet, le succès des engagements extérieurs repose, en partie, sur la capacité à opérer ensemble et à s’intégrer rapidement dans une coalition.

Depuis 15 ans, au sein du groupe aéronaval, les pilotes de chasse de la marine ont été mobilisés dans la plupart des conflits internationaux auxquels la France a participé (Afghanistan, Libye, Daech en Irak et en Syrie). Les pilotes ont atteint un niveau d’excellence qu’ils continuent d’entretenir par des exercices d’ampleur comme le NATO Tiger Meet.

 

 

 

[1]Les Shadows sont des exercices n’incluant pas tous les aéronefs participant. Le but étant de permettre au nations/escadrons de confronter leur niveau tactique.

[2]Les COMposite Air Operations (COMAO) regroupent au sein d’un même dispositif, plusieurs types d’appareils aux rôles divers (chasseurs, hélicoptères, bombardiers, avions de guet aérien…), dans le but d’infliger un maximum de dégâts à l’ennemi en saturant sa défense aérienne. Opérations par essence complexes, les COMAO combinent sous un commandement unique, une force de frappe redoutable incluant parfois des unités terrestres et navales. Les COMAO ont ainsi vocation à entraîner les équipages des pays participants et à planifier conjointement des opérations interarmées dans un contexte de combat de haute intensité.

 

 

Tigers at NAS Landivisiau welcome the Nato Tiger Meet 53rd edition

And here we go for two weeks of joint task force exercise. Hosted by flottille 11F, one of the French Navy fighter Squadron, the Nato Tiger Meet 2017 takes place for the second time in history at NAS Landivisiau from the 5th to 16th of June.

For quite a few months now, staff is busy preparing to host 12 nations for this major joint and combined exercise. « To organize an exercise of such a scale is obviously a privilege as I am committed to the values and traditions that made the flottille 11F history. It is also a duty of multilateral cooperation and cohesions between squadrons» confided the 11F Squadron Commanding Officer.

It is a colorful procession of tiger striped combat aircraft and proud squadron’s members, willing to contribute their best and bring the « Silver Tiger Trophy » home awarded to the overall Best Squadron during the exercise.

On this first day of exercise, and after a round of heartfelt reunions, the Tigers met for a first general briefing to better prepare for the high tactical level missions. After a 3 hours session, time has come to officially start the Nato Tiger Meet 53rd edition with an opening ceremony. All the 12 nations fly their flag before the hosting squadron, and solemnly listen to national anthems and CF Alban allocution, the flottille 11F commanding officer.  The ceremony ends, and Tigers are taking a much needed break before starting the exercises the following morning. With more than 950 participants, the 1600 NAS Landivisau Staff will have to keep pace to the COMAO (Combined Air Operations) and Shadows (smaller exercises) organized twice a day.

For its second NATO Tiger Meet, the 11F decided to focus various missions’ scenarios on its privileged environment: the Sea. There lies the specialty of the French Navy Air Force, and the 11F will demonstrate its expertise and strength on this very specific environment. For the next two weeks, pilots and technicians will be confronted to various challenges in order to increase operational responsiveness on common objectives.

 

Le bouclier de Neptune – La politique de défense des bases françaises en Méditerranée (1912-1931) - Histoire maritime et navale

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Il aura fallu attendre un siècle pour voir un ouvrage aborder la question du dispositif français de défense côtière mis en place entre le début du XXème siècle et la seconde guerre mondiale. C’est tout ce volet oublié de la défense de la France que cet ouvrage propose de remettre en lumière. Pour cela, Frédéric Saffroy, avocat et docteur en histoire, a effectué 7 ans de recherche, en grande partie dans les archives de la Marine.

Ce livre expose, simplement, le programme de défense des côtes françaises méditerranéennes par l’artillerie. Il présente l'édification des fortifications côtières entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècle, allant de la reprise de la gestion de la défense des côtes par la Marine en 1917 et le programme de construction et de défense qu'elle met alors en place, de la conception, au financement et jusqu’à la réalisation.

Ce livre est publié avec le soutien de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense. (BG)

Le bouclier de Neptune – La politique de défense des bases françaises en Méditerranée (1912-1931), Frédéric Saffroy, PUR Editions, 392 pages, 24.00 €.

Histoires d’Outre-mer - Les archives nationales d’outre-mer ont cinquante ans

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Outre-mer : Tout Marin s’anime à ce mot. Depuis 1710, c’est à la Marine qu’est confié un « bureau des colonies ». Il ne cessera plus de mobiliser les compétences des bateaux de guerre et de commerce. Cette histoire est celle de la curiosité, de l’appétit et du modèle français. 140 000 photographies et 60 000 cartes plus tard, les mêmes chiffres comptent les rapports et les livres, depuis les analyses secrètes de la police jusqu’aux affiches publicitaires, un univers a trouvé refuge à Aix-en-Provence il y a 50 ans. Ce livre salue cet anniversaire et il fera date. Fort bien tenues, les Archives nationales de l’outre-mer se consultent aussi à distance, une fois le lecteur convaincu par ce bel ouvrage. Les bons relèvements se font aussi derrière, par l’histoire. (CC ® Eric Lebec)

Histoires dOutre-mer, Benoit van Reeth, Isabelle Dion, Somogy Editions d’art, 35 €.


Les frégates Jean Bart et USS Ross patrouillent en Méditerranée orientale

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En mai 2017, pendant plus d’un mois, les frégates JeanBart et USSRoss ont patrouillé de concert en Méditerranée orientale (MEDOR). Les deux bâtiments de défense aérienne ont uni leurs forces et partagé leurs connaissances tactiques dans cette zone d’opérations intense : échange continu d’informations à très haut niveau de confidentialité, coordination des patrouilles, des senseurs, des liaisons de données L11 et L16 mais aussi de l’appui aérien (avions de patrouille maritime P8A-Poseidon, hélicoptère Panther du Jean Bart, et drone).

Cette coopération permet d’optimiser le résultat opérationnel du redoutable duo franco-américain. Le Jean Bart a renforcé la protection rapprochée du Ross lors de ses incursions au plus près de la zone de crise et chaque frégate a assuré la permanence de patrouille le temps de ravitailler successivement pour chacune des frégates. Cette coopération navale franco-américaine a également été l’occasion de multiplier les échanges entre marins.

La mission conjointe des frégates française et américaine s’inscrit dans le cadre d’une coopération franco-américaine structurante dans la totalité des domaines de lutte. Ici, le haut niveau de maîtrise du domaine de la lutte antiaérienne est cultivé de longue date :le Jean Bart a escorté le porte-avions américain Carl Vinson en océan Indien et il y a six mois, l’USS Ross a intégré l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle en mission Arromanches 3.

 

Action civilo-militaire à l’orphelinat de Lomé pour les marins du LV Le Hénaff

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En relâche opérationnelle à Lomé, l’équipage du patrouilleur de haute mer (PHM) LV Le Hénaff, actuellement déployé en mission Corymbe, a mené une action civilo-militaire au profit d’un orphelinat de la ville.

20 marins ont participé à cette action. Ils ont passé 2 journées à l’orphelinat de l’ONG « ANGE » (Amis pour une nouvelle Génération d’Enfants). Le programme de ces deux jours : repeindre le réfectoire, des chambres, des tables et des portes pour améliorer les conditions d’accueil de ces jeunes en difficultés.

Les marins du LV Le Hénaff sortent grandis de ces deux journées et sont enthousiastes à l’idée de mener à nouveau ce genre de projets.

A propos d’« ANGE »

L’ONG « ANGE » a pour projet la réinsertion socio-professionnelle des enfants de la rue, de la plage et du milieu carcéral de Lomé. L’ONG suit au total plus de 600 jeunes au Togo et l’orphelinat de Lomé accueille près de 70 enfants en rupture de lien social. Les orphelins et les encadrants se sont également rendus à bord du patrouilleur pour une visite à quai.

 

Un bâtiment français est déployé en mission Corymbe de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée depuis 1990. La mission a deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et participer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.

Floréal : rencontre bilatérale avec la Marine sud-africaine

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Après son appareillage le 2 mai de Port des Galets à la Réunion,  la frégate de surveillance (FS) Floréal est arrivée dans la baie de Simon’s Town (Afrique du Sud) après cinq jours de mer. A quelques kilomètres de Capetown, cette baie abrite une grande partie de la flotte militaire ainsi que l’état-major de la Marine sud-africaine.

L’Afrique du Sud et la France partagent un intérêt commun pour la protection de leurs Zones Économiques Exclusives (ZEE) respectives dans le grand sud. Les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), terres de France dans le sud de l’océan Indien, constituent des zones de souveraineté sensibles, jouxtant celles des îles sud-africaines du Prince Edouard. En présence de l’attaché de Défense et du Consul Général de France, le commandant du Floréal a profité de cette escale pour signer un accord de coopération avec le vice-amiral Mhlana, amiral commandant la flotte sud-africaine, pour mutualiser les patrouilles de surveillance vers ces zones.

Le contre-amiral Piaton, ambassadeur du chef d’état-major des armées en océan Indien

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Le 16 mai 2017, à Bahreïn, le contre-amiral Didier Piaton, commandant la zone maritime de l’océan Indien (Alindien) a participé à un séminaire consacré au rôle des marines asiatiques dans l’océan Indien. Quinze pays ont envoyé des délégations pour participer à ce séminaire organisé par l’institut international d’études stratégiques du Moyen-Orient (IISS Middle East).

Pour Alindien, ce sujet revêt un intérêt majeur en raison de la présence de plus en plus significative des marines asiatiques, notamment chinoise, en océan Indien. Il est intervenu sur le rôle des marines occidentales dans cette région.

La mission d’Alindienest de contribuer à la stabilisation et à l’amélioration de la sécurité dans les pays de sa zone de responsabilité permanente qui s’étend de la Jordanie au Bangladesh et à la sécurisation des espaces maritimes s’étendant du Sud du canal de Suez, à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites occidentales des eaux du Myanmar, de l’Indonésie et de l’Australie.

Il conduit des opérations militaires et participe à la protection des ressortissants français. Alindien promeut également la politique de défense de la France et contribue à l’animation des relations militaires bilatérales avec les différents pays de sa zone.

En savoir plus sur les enjeux de l’océan Indien 

Le Vendémiaire de retour en Nouvelle-Calédonie.

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Parti le 9 janvier 2017 de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), la frégate de surveillance Vendémiaire a rejoint son port-base le 25 mai 2017 après un arrêt technique majeur (ATM) de plusieurs mois en Nouvelle-Zélande. Cette période à quai loin de leur port-base a constitué un véritable challenge pour l’équipage.

Cet arrêt technique majeur (ATM), délocalisé en Nouvelle-Zélande, a nécessité la coordination d’un chantier complexe de quatre mois. Au-delà des difficultés inhérentes à la barrière de la langue, aux problématiques des flux logistiques et aux procédures nationales, l’autre défi a été de garantir à l’équipage de bonnes conditions de vie sur place et de limiter au maximum les contraintes de la délocalisation pour les marins et leurs familles.

Au bilan, cette période de maintenance, débutée et terminée aux dates prévues, est un succès technique puisqu’elle a permis la régénération du bâtiment pour les trois années à venir et l’installation de plusieurs équipements qui améliorent de façon significative les performances du Vendémiaire : un second osmoseur (dispositif permettant de produire de l'eau douce à partir de l’eau de mer), un nouveau bossoir (dispositif de levage) pour l’embarcation de drome opérationnelle (EDO), l’échange standard de la tourelle de 100 mm, le remplacement du système de détection incendie et la mise en service de l’extinction par brouillard d’eau dans les compartiments propulsion et auxiliaires.

Il s’agit également d’un succès humain à mettre au crédit de l’opiniâtreté de l’équipage et du travail de coordination de l’ensemble des acteurs du chantier, au premier rang desquels le SSF (service de soutien de la flotte) et DCNS. L’accueil chaleureux de la Royal New Zealand Navy (RNZN) a également contribué au bon déroulé des opérations.

Le 13 mai, le Vendémiaire a appareillé de la base navale de Devonport pour débuter un programme de réentrainement à la mer et pour s’approprier ses nouveaux matériels. Après une courte escale à Brisbane (Australie), le Vendémiaire a repris la mer pour rejoindre Nouméa et reprendre son cycle opérationnel après quatre mois et demi d’absence.

En savoir plus sur le maintien en condition opérationnelle (MCO) 

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