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CTF 150 : Rôle, moyens et missions

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Depuis le 13 avril dernier, la France assure le commandement de la Combined Task Force 150, composante des Combined Maritime Forces (CMF). Depuis 2001, la CTF 150 a pour mission de participer à la lutte contre les trafics et activités illicites liées au terrorisme et garantir la sûreté des espaces maritimes. C’est la dixième fois que la France assume le commandement de cette force. Cependant, ce mandat connaît deux nouveautés significatives. En effet, jusqu’en 2015 la France exerçait cette fonction depuis un bâtiment de commandement en mer. Pour la première fois elle l’assure à terre, depuis un état-major basé à Bahreïn où est aussi installé le quartier général des CMF.

 

Pour la première fois également, la France assure le commandement de la CTF 150 conjointement avec le Royaume-Uni, en constituant un état-major franco-britannique auprès du contre-amiral Olivier Lebas qui commande l’opération. Cette participation conjointe FR-UK, décidée en juin 2016 par le chef d’état-major de la Marine nationale et son homologue britannique le First Sea Lord, illustre le très haut niveau de coopération entre nos deux nations et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des accords de Lancaster House et du concept de Combined Joint Expeditionary Force (CJEF).

 

En mer la force s’articule autour des frégates françaises Surcouf et Nivôse, britannique HMS Monmouth et australienne HMAS Arunta. A plusieurs reprises, des bâtiments américains dont l’USS Truxtun, l’USS Hué City et l’USS Carter Hall, sont venus en renfort. Ce dispositif est complété par un important soutien aérien avec le déploiement d’un Falcon 50 de la Marine Nationale, d’un PATMAR danois, et le renfort régulier d’un P3C-Orion néo-zélandais.

Comme le souligne le contre-amiral Lebas, « la très bonne coordination de ces moyens ainsi que le professionnalisme et la ténacité des équipages ont permis une action efficace contre les trafiquants et de multiples saisies de drogue ». A ce jour, plus d’une tonne d’héroïne et près de 500 kg de haschich ont été saisis.

 


 

Since the 13th April France has been in command of Combined Task Force 150, part of the Combined Maritime Forces (CMF). From 2001, CTF 150’s mission has been to counter trafficking and illicit activities linked to terrorism, and to ensure maritime security. It is the tenth time that France has commanded this force, but this mandate has two significant novelties.

Up until 2015, France had always exercised command from afloat. This time command will be conducted from ashore, with a staff based in Bahrain, alongside the CMF headquarters.

Furthermore, France is exercising command of CTF 150 jointly with the United Kingdom through a French-UK staff with Rear Admiral Lebas in command of the operation. This joint FR-UK command, conceived in June 2016 by the Chief of the Naval Staff and his British counterpart, the First Sea Lord, illustrates the very high level of cooperation between our nations and comes under the framework of the implementation of the 2010 Lancaster House Agreement and the Combined Joint Expeditionary Force (CJEF) concept.

At sea the force is centredaround the French frigates Surcouf and Nivôse, and the British and Australian frigates HMS Monmouth and HMAS Arunta. US ships, including USS Truxtun, USS Hue City and USS Carter Hall have at times also reinforced the Task Force. These warships have been supplemented by significant air support, with the deployment of a Falcon 50 from the French Navy, a Royal Danish Air Force MPA and a P3C-Orion from the Royal New Zealand Air Force.

As highlighted by Rear Admiral Lebas “the excellent coordination of these assets and the professionalism and the tenacity of their crews have enabled effective action to be taken against the traffickers and the achievement of multiple narcotics seizures”. More than one ton of heroin and 500 kg of hashish has been seized so far.

 


COMBAT NAVAL AU LARGE DE NIEUPORT (BELGIQUE)

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Dans la nuit du 19 au 20 mai 1917, les torpilleurs d’escadre Capitaine Mehl, Enseigne Roux (en photo), Magon et Bouclier, en patrouille en ligne de file, interceptent une force de destroyers allemands en route pour une mission de bombardement sur Dunkerque. Après une heure de combat de haute intensité, ils mettent en fuite l’ennemi. Le Capitaine Mehl et le Bouclier ont subi des avaries. Le Bouclier a notamment perdu 8 hommes et son commandant le LV Albert Arthur Bijot.

ARRIVÉE DES TROUPES AMÉRICAINES

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Le 13 juin 1917, le navire britannique Invicta accoste à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). À son bord, le général John Joseph Pershing, commandant en chef des troupes américaines. Il est accompagné de 53 offi ciers et 146 soldats qui constituent le tout premier détachement des troupes américaines en France. Le général Pershing et ses hommes sont accueillis sur le sol national par M. René Besnard, sous-secrétaire d’État à la Guerre. Le vice-amiral Ronarc’h, commandant des forces navales dans la zone des armées du Nord, était également présent.

18 juin 1917 - Création de la DGGSM

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LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA GUERRE SOUS-­MA­RINE DGGSM est créée par décret ministériel. Ce texte fondateur définit la structure et les missions de cette nouvelle direction qui devra intensifier et diriger l’action de la Marine dans ce domaine.

Mission Jeanne d’Arc : Première mission pour le second maître Quentin

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A 21 ans, le second maître (SM) Quentin vit actuellement sa première mission opérationnelle à bord de la frégate type La Fayette (FLF) Courbet. Entré dans la Marine le 28 février 2016, « soit exactement un an jour pour jour avant mon départ en mission », il sort de l’école de formation de Maistrance puis enchaîne sur un brevet d’aptitude technique détecteur au Centre d’instruction naval de Saint-Mandrier. A l’issue de cette formation, il est affecté sur le Courbet, son premier choix, pour partir en mission Jeanne d’Arc. « Je mesure ma chance. Tout le monde n’a pas la chance de faire une Jeanne en premier embarquement ! »

Pour le SM Quentin, la Marine est une véritable vocation. « Depuis toujours j’ai envie de rentrer dans la Marine et j’ai notamment construit mon parcours scolaire en fonction de cet objectif ». Après un baccalauréat scientifique, il intègre un IUT Mesures Physiques pour acquérir des connaissances techniques qui lui seront utiles dans sa future vie de marin. Le monde maritime est une évidence pour lui et la vie embarquée est l’accomplissement de ce souhait : « La vie embarquée ? C’est génial ! Que ce soit l’esprit d’équipage ou le rythme haletant des journées, je découvre de nouvelles choses tous les jours et je me sens épanoui ! »

En tant que détecteur, le second maître Quentin est opérateur radar au central opérations de la frégate. Il s’occupe des situations surface et aérienne en classant les différentes pistes détectées au radar. Il est également opérateur table traçante lors des exercices tactiques sur carte. Ainsi, il recopie sur calque la situation radar reportée pour que l’officier de lutte antisurface puisse avoir une situation claire et précise. « J’assiste l’officier de lutte en lui proposant des axes de réflexion. J’ai donc un vrai rôle à jouer dans les opérations menées par le bâtiment ! »

Son évolution ? Il y pense déjà : « Deux pistes s’offrent à moi. Soit je postule au brevet supérieur d’ici quatre à cinq ans, soit je postule au concours d’officier d’ici deux trois ans si je m’en sens capable. »

La mission Jeanne d’Arc ? Il en avait entendu parler par des membres de sa famille qui y avaient participé mais la vivre, c’est une autre chose : « Ce qui m’a le plus marqué jusqu’à présent, c’est le passage du détroit de Messine avec le Stromboli qui se trouvait juste sous mes yeux ! »

Ce qui lui manque le plus ? « Le football et l’escrime que je pratique régulièrement à terre. Le fait de laisser ma famille sur le quai le jour du départ a aussi été dur. Heureusement, tout ceci est compensé par l’excellent état d’esprit qui règne au sein de mon service ».

Souhaitant apprendre le maximum lors de cette première mission opérationnelle, le SM Quentin conclut : « quand je prends le quart, je le fais avec le sourire, quelle que soit l’heure de la journée ! ».

Chaque année, la Marine nationale recrute et forme plus de 50 détecteurs niveau bac à bac+2. Le détecteur observe, analyse et évalue les menaces environnantes. Grâce aux moyens de détection électromagnétique, de visualisation de l’information tactique et aux systèmes de guerre électronique, il est au cœur de la conduite des opérations pour fournir des informations vitales au commandement sur la situation tactique autour du bâtiment de combat. Pour intégrer les prochaines promotions en septembre ou octobre 2017 candidatez sur https://www.etremarin.fr/offres/detecteur ou prenez rendez-vous avec un marin conseiller en recrutement.

Océan Indien : Le Falcon 50M déployé en soutien de la CTF 150 permet des saisies de drogues

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Dans le cadre du commandement français de la Combined Task Force (CTF 150), un Falcon 50M de la flottille 24F de la Marine nationale est déployé à Mayotte pour participer, durant plusieurs semaines à la lutte contre les trafics de drogue qui financent le terrorisme.

Après avoir parcouru les 9 500 km qui séparent Lorient de l’aéroport de Pamandzi, sur l’île de Mayotte et avec une escale à Djibouti, l’aéronef a été intégré au dispositif maritime mis en place au Sud de l’océan Indien. Arrivé le 20 mai 2017, le Falcon a réalisé son premier vol dès le 22 mai.

Grâce à son autonomie de 6h30, il peut couvrir une vaste zone allant des Comores au large des côtes de la Tanzanie. Il représente pour l’opération un atout important de surveillance, de localisation ou d’identification.

Au cours des vols de SURMAR (Surveillance maritime) réalisés, l’équipage du Falcon parvient à localiser plusieurs boutres suspects. Les capacités de communication par satellite de l’avion permettent à son équipage d’informer rapidement l’état-major, basé à Bahreïn. Capable de mettre à la disposition du commandant de la CTF 150 une image précise de sa zone d’opération, le Falcon facilite la prise de décision et permet d’orienter efficacement les unités de surface vers les contacts suspects. Le travail minutieux et patient de recherche, et d’identification des marins du ciel depuis le Falcon 50 a payé en permettant aux frégates de la CTF 150 de réaliser d’importantes saisies de drogue.

Ce déploiement a également donné l’occasion de contribuer aux missions de souveraineté de la France en océan Indien, puisque le Falcon 50M a pu être  intégré , sous les ordres du commandant supérieur des Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (COMSUP-FAZSOI), aux opérations de la lutte contre l'immigration clandestine vers les côtes mahoraises.

Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF150  rassemble 18 des 31 nations qui composent les Combined Maritime Forces (CMF). Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. La France assure le commandement de la CTF 150 depuis le 13 avril dernier. L’état-major international est composé de 24 marins dont 7 Britanniques et 3 officiers alliés (Australien, Italien et Belge).
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Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

Chammal : nouveau déploiement du Chevalier Paul en Méditerranée orientale

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La frégate de défense aérienne Chevalier Paul a appareillé lundi 29 mai à l’issue de sa remontée en puissance. Après avoir participé à l’exercice de défense aérienne « DALLAS1 » au large de Toulon, le bâtiment est désormais déployé pour une mission opérationnelle en Méditerranée orientale dans le cadre de l’opération Chammal (lutte contre Daech).

Les marins du Chevalier Paulsont de nouveau présents sur ce théâtre d’opérations où ils ont été déployés de septembre à novembre 2016 au sein du groupe aéronaval au cours de la mission « Arromanches 3 ».

La mission principale du Chevalier Paul sera le recueil de renseignement sur les activités aériennes, maritimes et sous-marines et la coopération avec les marines alliées opérant dans la zone. Ses larges capacités d’intervention et de contrôle de l’espace aérien viendront compléter les moyens de la Marine nationale et des armées engagés dans la coalition internationale contre le terrorisme au Levant au sein de l’opération Inherent Resolve.

1 DALLAS : Défense Aérienne Littorale et Lutte Au-dessus de la Surface.

OTAN : la frégate Guépratte à la tête de l’Opération Sea Guardian

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Quatre navires de l’OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord) participent actuellement à une opération de sûreté maritime de la zone Ouest de la Méditerranée, dans le cadre de l’opération Sea Guardian.

Le Task group de l’opération, commandé par la frégate type La Fayette française Guépratte, compte la frégate italienne Scirocco, le patrouilleur espagnol ESPS Serviola et le sous-marin de même nationalité, ESPS Galerna.

Dans cette « Focus’ops », les bâtiments patrouillent minutieusement dans une zone d’opération précise, située en Méditerranée occidentale. Ils contactent tous les navires qui transitent dans la zone et diffusent régulièrement un message radio afin d’exercer une présence rassurante et d’informer les marins dans la zone de l’opération.

La veille assidue des marins exploitant les radars et les capteurs optiques et optroniques des unités du Task Group permet de surveiller le trafic maritime, de suivre les mouvements habituels, et de détecter les anomalies qui permettront d’identifier les navires adoptant des comportements suspects, ou pouvant représenter un danger potentiel pour la sécurité des voies maritimes de la Méditerranée. Depuis le début de l’opération, plus de 900 navires civils ont été soumis au contrôle des alliés.

La surveillance du trafic, les patrouilles, le contact avec les bâtiments participent à la bonne compréhension de l’environnement maritime. Ces missions « socles » peuvent être complétées par une grande variété de tâches opérationnelles incluant des visites à bord et des fouilles de routine. L’ensemble contribue à faire de l’opération Sea Guardian une opération à même de détecter et dissuader les acteurs non-gouvernementaux menaçant la sécurité des voies de transport et de communication de la Méditerranée.

L’opération Sea Guardian est une opération de l’OTAN dimensionnée pour conduire un spectre varié de missions destinées à garantir la sécurité des voies maritimes. L’opération se concentre sur trois missions principales : connaissance de la zone maritime, lutte contre le terrorisme et renforcement des capacités régionales.

Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense


Cap sur l’Australie pour le Task group Jeanne d’Arc

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Le groupe Jeanne d’Arc, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et de la frégate type La Fayette (FLF) Courbet, s’est rendu à Darwin en Australie du 27 au 31 mai 2017.

La veille de leur accostage, les deux bâtiments ont conduit des activités d’entraînement au large des côtes australiennes. Accompagné par des unités de la marine australienne, le HMAS Parramatta et le Success, ainsi qu’un bâtiment espagnol détaché auprès de la marine australienne, le Cristobal Colomb, le Task Group a enchainé des exercices d’évolution tactiques en formation (EVOLEX). Grâce à un échange de personnel (officiers de liaisons et équipe de conseillers) par hélicoptère MH60R Seahawk lors de séances de touch & go et une manœuvre de présentation pour ravitaillement à la mer (PRERAM), ces entrainements ont été l’occasion pour les marines partenaires de partager leurs savoir-faire.

Une action de vive force a été conduite par les commandos de la marine nationale à partir de la FLF Courbet. Un appui feu tireur d’élite depuis le Dauphin a couvert l’équipe d’intervention pendant l’assaut sur le HMAS Parramatta. Le Parramatta a ensuite escorté le Mistral et le Courbet jusqu’à Darwin. Le Success et le Cristobal Colomb sont repartis vers Sydney, leur port-base.

L’ambassadeur de France et l’attaché de défense en Australie ont fait le déplacement depuis Canberra pour accueillir les deux bâtiments dès l’accostage. Les 137 officiers-élèves, embarqués pour ce déploiement opérationnel de 5 mois, ont profité de l’intervention de l’ambassadeur de France en Australie sur le nouveau partenariat stratégique franco-australien dans le contexte international actuel.

Le jour de l’appareillage, un nouvel exercice d’EVOLEX et de crossdeck a été mené avec un hélicoptère SH60 Australien, le Dauphin français et le Merlin britannique. Des séances de touch & go ont permis aux marins des ponts d’envol des bâtiments et aux pilotes australiens, français et anglais, de travailler ensemble. En parallèle, le détachement de la flottille amphibie s’est entrainé en conduisant des exercices de « porte à porte » avec le BPC.

A propos de la coopération franco-australienne

La coopération bilatérale est régulière avec la marine australienne et est rythmée par de nombreux entrainements communs. En plus des patrouilles communes fréquentes ainsi que les échanges entre marins australiens et français, l’exercice Croix du Sud se déroule chaque année en Nouvelle-Calédonie avec la Royal Australian Navy.

A propos de la mission Jeanne d’Arc

Articulée autour du bâtiment de projection et de commandement Mistral et de la frégate Courbet, la Mission Jeanne d’Arc 2017 a appareillé le 28 février de Toulon. Embarquant pour leur formation pratique près de 130 officiers-élèves français et étrangers, ainsi qu’un détachement de deux hélicoptères Merlin de la Royal Navy, le groupe est déployé pour  une mission de cinq mois de l’océan Indien à l’Asie du Sud-est. Exerçant la liberté de navigation, conduisant des actions de coopération, les bâtiments français entretiennent des partenariats militaires avec les pays riverains et enrichissent la compréhension et la connaissance des espaces maritimes traversés.

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale
 

Le Flamant en exercice Dynamic Mercy 2017

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Parti le 2 mai 2017 de Cherbourg, le Patrouilleur de Service Public (PSP) Flamant a été déployé en mer Baltique pour participer à l’exercice de recherche et sauvetage en mer (SAR) Dynamic Mercy.

Organisé par l’OTAN, cet exercice se déroule tous les ans en mer Baltique. L’objectif est d’entrainer les nations participantes aux procédures internationales de sauvetage en mer et d’améliorer leur coordination. La Suède, le Danemark et la Pologne ont participé à cette édition 2017. Le Flamant représentait la France, seule nation participante non-limitrophe de la mer Baltique.

Basé sur un scénario proche de la réalité, le thème de l’exercice était articulé autour de la disparition d’un navire civil à la mer. Le Joint Rescue Coordination Center (JRSS) d’Aarhus (Danemark) a donné la première alerte et demandé l’assistance des bâtiments présents sur zone. Le Flamant a rapidement pris les fonctions d’One Scene Coordinator (OSC) afin d’organiser les recherches et de répartir les moyens disponibles : six bâtiments et deux hélicoptères.

Après plusieurs heures de recherches, un premier naufragé (simulé par un mannequin) a été retrouvé confirmant ainsi que le navire disparu avait sombré. Rapidement, d’autres naufragés ont été récupérés par les unités de sauvetage. Certains de ces naufragés étaient dans un état médical critique et ont été évacués par les hélicoptères vers les hôpitaux les plus proches. Au bilan, l’ensemble des naufragés ont été récupérés dans les délais impartis.

La participation du Flamantà l’exercice Dynamic Mercy a été très appréciée par les organisateurs. La bonne conduite des opérations de sauvetage réalisée par le bâtiment a été soulignée lors des débriefings. Les participants ont souhaité que la présence française se renouvelle lors des prochaines éditions.

Lors de son déploiement en mer Baltique, le Flamant a également conduit des entrainements avec les marines danoise et allemande. Des exercices d’assistance à la mer, de treuillage, de transfert de courrier et d’évolutions tactiques ont été organisés avec le patrouilleur danois Nymfen et la corvette allemande FGS Ludwigshafen Am Rhein.

A son retour à son port base, Cherbourg, le bâtiment rentrera dans une phase d’arrêt technique où l’engagement et les compétences de l’équipage seront une nouvelle fois sollicités.

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale

Le 519e Groupe de Transit Maritime : un outil capacitaire décisif !

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Du 6 au 8 juin 2017, profitant du chargement du navire affrété MN CALAO dans le cadre de l’activation de la chaine des acheminements stratégiques, le 519e Groupe de Transit Maritime  (GTM) s’est déployé sur la base navale de Toulon. Rencontre avec le Col Fontaine, commandant le 519e GTM.

Mon Colonel, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est un SPOD ?

Un SPOD est un point d’entrée maritime situé sur un théâtre d’opération sous commandement exclusif des armées françaises. Dans son contrat opérationnel, le 519e GTM doit être en mesure d’activer un SPOD en ouverture de n’importe quel nouveau théâtre français ou allié. En effet, la France est l’une des trois nations de l’OTAN, avec le Royaume-Uni et les Etats-Unis, à pouvoir déployer un SPOD de manière autonome à travers le monde.

Ce dispositif a-t-il déjà été utilisé dans des conditions réelles ?

Oui, ce dispositif a notamment été déployé dans le cadre de l’opération SERVAL, déclenchée le 11 janvier 2013 par le Président de la République. Ce SPOD a permis, dans un délai restreint, de « traiter » un bâtiment de projection et de commandement (BPC) de la Marine nationale et 4 navires de type RORO (roll on – roll off / roulier), pour un volume de 288 conteneurs et 503 véhicules, soit 8 600 tonnes de matériel projeté, et d’accueillir 1261 soldats en entrée de théâtre.

Ce dispositif a-t-il connu des évolutions ?

Pour chaque grande opération française, le 519e GTM est un outil capacitaire décisif. Fort de l’expérience de SERVAL, j’ai décidé d’entretenir notre savoir-faire en métropole grâce à des exercices majeurs consistant à déployer nos PC (postes de commandement) et notre centre opérationnel SPOD en vue de traiter des opérations portuaires réelles en configuration opérationnelle. L’exercice réalisé cette semaine sur la base navale de Toulon s’inscrit dans la continuité de l’exercice AUNIS d’octobre 2016 sur la plateforme de La Rochelle. Il vise à intégrer de nouveaux processus. Par exemple, nous allons simuler pour la seconde fois un exercice d’attaque terroriste impliquant une procédure de confinement du navire affrété de la compagnie maritime nantaise (CMN) et de son équipage.

Auparavant le régiment était implanté à La Rochelle, sur la façade atlantique. Que représente, pour le 519e GTM, cette nouvelle implantation à Toulon ?

Notre unité a été transférée à Toulon en 2011. Il s’agissait de répondre au besoin d’une plus grande cohérence opérationnelle interarmées, au regard du tropisme des opérations françaises vers le continent africain. Le 519e GTM s’intègre à ce titre dans le Dispositif Interarmées d’Appui à la Projection (DIAP), qui comprend plusieurs plateformes intermodales de projection pour lesquelles notre unité arme le volet maritime. Nous pouvons dire aujourd’hui que le 519e GTM est très bien intégré au sein de la base navale. Nous nous entrainons notamment régulièrement avec la flottille amphibie de la Marine nationale pour les opérations de transbordement sur rade. Cette proximité opérationnelle entre nos deux unités s’est concrétisée par leur jumelage le 14 juin 2016. »

 

A propos du GTM

Placé sous le commandement du colonel Laurent Fontaine, le 519e Groupe de Transit Maritime (GTM) est spécialisé dans les opérations de transit maritime. Il participe à la projection maritime des forces armées françaises qui confère à la France sa capacité d’entrée en premier sur un théâtre d’opération. Les missions assurées par le 519e Groupe de Transit Maritime depuis la base navale de Toulon font de ce régiment « le plus marin » des régiments de l’armée de Terre, et contribuent pleinement à faire de Toulon le 1er port militaire d’Europe et la plateforme maritime stratégique principale pour la projection des forces armées françaises.

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale

 

Prix Eric Tabarly 2017 : « Cargo noir » récompensé

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Le 7 juin 2017, au cercle de la mer à Paris, la fiction de Thibaut Delort Laval a été récompensée par le président de l’Association des Anciens élèves de l’École navale (AEN), Éric Dyèvre, et par le président du jury du Prix Tabarly, Patrice Franceschi. Dans Cargo noir, publié chez Ancre de Marine, l’auteur nous plonge au bord de la Baltique, dans un environnement sombre et déliquescent alors que le bloc soviétique s’effondre, et noue son intrigue autour d’un officier de la Marine nationale entraîné contre son gré dans un réseau de corruption. Surveillé par les services secrets est-allemands, il doit faire sortir clandestinement un cargo des eaux territoriales de la République Démocratique Allemande... pour cingler vers les mers du Sud. Une histoire courte, enlevée, prenante... 

Un conte noir sous d’autres latitudes, où l’on se retrouve transporté grâce à l’expérience de cet écrivain et marin. Entré à l’École navale en 1982, Thibaut Delort Laval a en effet servi dix-huit ans dans les forces de surface avant d’occuper des fonctions d’attaché naval et d’officier d’échange. Il quitte la Marine nationale en 2010, et vit aujourd’hui en Autriche.
L’auteur met ses pas dans les traces de Simenon, John Le Carré et Graham Greene, pour nous emmener dans le climat tendu de la chute du mur de Berlin.  

Thibaut Delort Laval vit, travaille, écrit à Vienne, la capitale autrichienne qui a inspiré tant de grands romans d'espionnage.

 

A propos du pris Eric Tabarly

Le Prix Éric Tabarly du meilleur livre de la mer récompense depuis 1981 la création littéraire mettant en valeur le monde maritime. Soutenu par l’Association des Anciens élèves de l’École navale (AEN) et le Groupement des Industries en Construction et Activités Navales (GICAN), il est remis chaque année à un auteur qui a su transmettre au public son goût pour la mer, pour le fait maritime, sous des formes aussi variées que le récit historique ou la biographie de grands navigateurs.

Développement durable : la Marine nationale mobilisée

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Du 30 mai au 5 juin 2017, de nombreuses unités de la Marine nationale ont répondu à l’appel lancé par le ministère de la Transition écologique et solidaire en participant à la semaine européenne du développement durable.

Parce ce qu’elle se déploie dans des espaces naturels, la Marine est, par nature, un acteur clé de l’environnement. La Marine protège les espaces maritimes, notamment lors des opérations de lutte contre les pollutions et de préservation des ressources halieutiques. En mer comme à terre, dans ses ports ou dans ses bases, la marine s’impose une exigence forte en matière de protection de l’environnement grâce à des initiatives citoyennes et écologiques.

Région Atlantique

Les bâtiments d’instruction à la navigation (BIN) Glycine et Eglantine contribuent, pour la cinquième année consécutive, au soutien de l’association « Un bouchon, un sourire ». Cette association française défend une double cause. D’une part, elle préserve l'environnement en organisant le recyclage de bouchons en plastique usagés, d'autre part, elle finance du matériel (déambulateur, fauteuil roulants…)  au profit de personnes handicapées ou à mobilité réduite, grâce à la vente de la matière plastique régénérée. Lors de leurs escales à Concarneau, les BIN déposent à l’association les sacs de bouchons récoltés auprès des unités brestoises.

Toute la semaine, les plongeurs de la Marine nationale ont remonté à la surface des déchets qui, au fil du temps, s'étaient amoncelés au fond de la rade abri. Environ 60 m3 de débris variés ont pu être collectés dans les bennes à ordures, soient 5 à 6 tonnes de pneus, moteurs, wagonnets, tuyaux et autres bouteilles qui seront éliminés dans les filières appropriées.

Après la parution de la loi pour la transition énergétique en août 2015, la voiture électrique devient de plus en plus présente dans les modes de transport, et constitue une solution alternative à l'utilisation des carburants fossiles. Le bureau Environnement de la base navale accompagne cette démarche étatique avec l’installation des bornes de recharge qui peuvent être utilisées par les véhicules électriques privés. Ce projet a obtenu le financement du Fond d'Investissement pour l'Environnement (FIE).

Région Méditerranée

Sept plongeurs démineurs de la CEPHISMER ont participé à l’opération « rade propre » du 30 mai au 2 juin 2017 en rade de Toulon. Ils se sont relayés durant 4 jours, le long de la digue de Pipady, pour remonter à la surface des détritus accumulés entre les massifs de posidonies (plantes marine) identifiés lors des plongées d’essai réalisées l’hiver dernier.

Munis d’un sac filet, les plongeurs ont ramassé des bouteilles en plastique, câbles, bouteilles en verre, boîtes de conserve, papier plastique, pneus, canettes, etc. Les sacs ont ensuite été remontés en surface à l’aide d’unités de relevage. 8 mètres cubes ont été sortis des fonds pour rejoindre à quai les bennes prévues à cet effet.

Le 2 juin, une trentaine de bénévoles du Pôle Ecoles Méditerranée a participé au nettoyage du port de Saint-Mandrier et de la plage de la Vieille aux côtés des mandréens. Cette campagne de nettoyage menée en collaboration avec les services municipaux de Saint-Mandrier, la chambre de commerce et d'industrie du Var et la capitainerie du port a permis de retirer des fonds marins de nombreux déchets (bouteilles en verre, accessoires de pêche et de plaisance, tronçons de canalisation, paires de chaussures, pneus usagés). Bilan positif car les déchets récoltés sont en diminution par rapport à l’an passé.

Ces actions solidaires s’inscrivent dans le cadre plus global de l’« opération rade propre», initiée par la Marine nationale en 2010, qui répond à un engagement fort pour la protection de l’environnement et la préservation de la rade de Toulon et du littoral varois. L’objectif affiché pour 2017 est de contribuer à une baisse significative des déchets polluant la rade en adéquation avec les objectifs d’amélioration de la qualité des eaux du Contrat de baie de la rade de Toulon dont la Marine est signataire.

En savoir plus sur l’action de la marine en faveur du développement durable

L’équipage de L’Astrolabe se forme à la survie en mer

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L’Astrolabe fait peau neuve : l'occasion pour le nouvel équipage de la Marine nationale de se former à la survie en mer au CETIS (centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie), à Marseille.

Durant une semaine, huit marins de l’équipage du nouvel Astrolabe se sont formés aux techniques individuelles de survie (TIS) et ont obtenu le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage (CAEERS) au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers de Marseille.

Une formation particulière en évacuation, sauvetage et survie en mer leur est nécessaire avant de partir en mission dans la zone sud de l’océan Indien à bord du nouveau patrouilleur polaire. Les huit marins ont été mis en situation au cours de plusieurs exercices : récupération de personne en mer, mise à l’eau (pour regagner un moyen de sauvetage), nage en groupe, techniques de lutte contre l’hypothermie, remorquage de blessé, organisation de la survie en radeau, retournement de radeau et treuillage.

Au cours de ces épreuves, les formateurs recréent des situations de tension rendant la tâche plus difficile. Les mises en situation permettent de mettre en pratique les cours dispensés au centre d’entraînement, avec des vidéos et des témoignages de personnes ayant vécu des situations d’évacuation de navire.                           

Entretien avec le second-maître Joan, manœuvrier, membre de l’équipage A de L’Astrolabe.

Pourquoi se former au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers ?

En entrant dans la Marine, j’ai reçu une formation générale en sauvetage. Ici, nous suivons un entraînement plus poussé avec des exercices de mise en situations réelles.

Dans la Marine depuis 16 ans, j’ai beaucoup appris de ces deux premiers jours de formation au CETIS. Nous venons chercher une formation de référence en matière de survie en mer. Même si les consignes sont répétées avant chaque mission, ce séjour à Marseille est un plus. Les connaissances acquises et les exercices sont nouveaux, notre passage au CETIS n’étant pas une remise à niveau mais une formation qualifiante.

Comment préparez-vous votre future mission ?

Actuellement en construction à Brest, l’Astrolabe partira pour les terres australes à l’automne. Avant cela, les deux équipages se relaient sur le navire pour veiller à l’avancée des travaux et vérifier que les exigences de la Marine sont respectées. L’Astrolabeétant un patrouilleur polaire, le bâtiment est soumis à des règles particulières. En juillet, l’équipage B partira s’installer à la Réunion, territoire français le plus proche de la Tasmanie, tandis que l’équipage A travaillera sur le bâtiment. Les rôles s’inverseront ensuite en août, avec la tâche pour l’équipe B de naviguer avec L’Astrolabe de Brest jusqu’à la Réunion.

En quoi consisteront vos missions ?

Les missions de L’Astrolabe sont de deux types. Le bâtiment est investi de missions de souveraineté nationale avec notamment la surveillance des pêches. Le navire est aussi chargé du transport de civils et de fret au profit de l’IPEV (Institut Paul-Emile Victor). Le patrouilleur ravitaille les centres de recherche arctiques en nourriture ou en équipement et transporte le personnel civil entre les centres et la Tasmanie, terre habitée la plus proche. Les équipages se relaient tous les trois mois, la durée totale de la mission étant de trois ans.

 Comment vous sentez-vous à l’approche du départ ?

Je suis très enthousiaste, ce sera une toute nouvelle expérience avec un nouveau type de matériel et une vie outre-mer avec tout ce que cela implique. La mission est palpitante !

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale

Une nouvelle tour de contrôle à Lanvéoc-Poulmic

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Le 6 juin 2017, la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic (29) a inauguré la nouvelle tour de contrôle.Depuis le vendredi 19 mai 2017, le trafic des avions gérés par la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic est contrôlé à partir d’une tour de contrôle résolument moderne.

La base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic dispose désormais d’un outil moderne et performant pour assurer la sécurité en vol de ses aéronefs et remplir le contrat opérationnel qui lui a été confié.

La pose de la première pierre remonte à 2012. La maîtrise d’ouvrage avait été confiée à l’établissement du service d’infrastructure de la défense de Brest, assisté par le service national d’ingénierie aéroportuaire. Ce dernier a joué le rôle de conseiller expert dans les domaines très spécialisés de l’implantation et notamment de l’ergonomie. La maîtrise d’œuvre a été confiée au groupe Angevin, société spécialisée dans le bâtiment.

De nouveaux équipements pour une plus grande efficacité opérationnelle

Cette tour a été construite autour d’un fut accueillant un escalier, une cage d’ascenseur et les passages de câbles destinés à transférer les informations. Les contrôleurs aériens se situent dans une vigie-approche perchée à 25 mètres de haut. Le rez-de-chaussée de ce bâtiment est divisé en quatre locaux destinés à l’alimentation en énergie, l’accueil des signaux (radio, radars, téléphonie) et leur transformation pour qu’ils puissent être exploités par la tour de contrôle, l’entretien et la maintenance des serveurs.

La société CSSI a été désignée par la direction générale de l’armement (maître d’ouvrage) pour déployer le système CLA BAN (dérivé de CLA2000). Ce système regroupe l’ensemble des interfaces de traitement du signal et de présentation des informations au contrôle aérien. Cette réalisation, dépendant du programme SCCOi, permet de disposer de terminaux multifonctions (TMF) de communication (incluant les communications air-sol, et sol/sol par téléphone et interphone), d’une image radar de synthèse intégrant un affichage de l’information CAUTRA (traitement radar du monde civil) et l’affichage des informations du radar CENTAURE. A cela s’ajoute les interfaces du radar d’approche de précision, ainsi qu’une boucle d’interphones de sécurité. L’ensemble des informations présentées est désormais enregistré et conservé.

Ce concept de vigie-approche rassemblées dans un seul et même local est une première dans la force de l’aéronautique navale. Ce changement d’ampleur permet de rendre l’ensemble des services du contrôle aérien dans les espaces confiés à Lanvéoc à partir de 7 positions : un assistant approche, un radariste, deux finalistes d’approche de précision, un contrôleur SOL, un contrôleur TWR, un chef de quart tour.

Système de commandement et de conduite des opérations aériennes

 

 


Opération de remorquage pour la FREMM Aquitaine

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Le 8 juin 2017, la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine est venue en aide à un bateau de pêche en détresse au large des côtes bretonnes.

Alors que l’Aquitaine participe à l’entrainement opérationnel Nato Tiger Meet 2017, le bâtiment est alerté par le CROSS Corsen (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) à 14h30 à la suite d’un appel de détresse d’un chalutier en difficulté. Aussitôt, la frégate se prépare à porter secours au navire de pêche Sirocco situé à 20 nautiques du bâtiment. Son filet s’étant entrelacé autour des hélices, il ne peut plus manœuvrer.

L’Aquitaine rejoint au plus vite la zone. Le commandant briefe ses équipes et émet deux idées de manœuvre. Le « plan A », consiste à déployer les plongeurs de bord pour que ces derniers libèrent les hélices en coupant les filets. Le « plan B », en cas d’échec du plan A, consiste à procéder à un remorquage du bateau par la FREMM, opération inédite compte tenu de la différence de gabarit entre les deux navires.

30 minutes plus tard, l’Aquitaine rejoint le Sirocco et déploie immédiatement son équipe de plongeurs. Malgré leur persévérance et leurs efforts répétés, les plongeurs font face à une forte houle qui empêche de dégager complètement le navire. Ils sont donc contraints de remonter à bord de la frégate. Le « plan B » est alors activé : la FREMM remorque le Sirocco en attendant qu’une vedette de la SNSM (Société nationale des sauveteurs en mer) prenne le relais. Le bateau de pêche a rejoint le port d’Audierne un peu plus tard dans la soirée.

Source : Marine nationale
Crédit : Asp Baptiste / Marine nationale

Initiative européenne pour l’interopérabilité des groupes aéronavals

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La France a pris la présidence de l’European Carrier Group Interoperability Initiative (ECGII - Initiative pour l’interopérabilité des groupes aéronavals des grandes marines européennes), lors d’une rencontre qui s’est déroulée à Toulon dans les locaux de la Force Aéromaritime Française de Réaction Rapide (FRMARFOR) les 6 et 7 juin 2017.

A cette occasion, le Commodore Andrew Betton (Commandant du CSG [carrier strike group] britannique en cours de constitution) a passé le témoin au contre-amiral René-Jean Crignola (Commandant FRMARMOR) après deux années de présidence britannique. 

Fort de son expérience solide en matière de coopération européenne accumulée durant les trois derniers déploiements Arromanches, la France cherchera à donner une orientation pragmatique à ce forum de coopération en profitant des nombreuses occasions offertes par les exercices et déploiements des nouveaux porte-avions britanniques et des porte-avions italien et espagnol. Les leçons tirées de ces opportunités de coopération tactiques permettront d’alimenter les travaux à venir de l’ECGII.

Cette conférence a également permis de recevoir une délégation du Danemark qui a exprimé son intérêt pour ce forum de coopération dynamique des grandes marines européennes.

A propos de l’ECGII

L’ECGII a été créée en 2008 pour améliorer l’aptitude des marines européennes et de leurs groupes aériens à opérer au sein d’un groupe aéronaval multinational. Elle regroupe les 4 nations européennes disposant de porte-avions (le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et la France) ainsi que 5 nations partenaires (l’Allemagne, la Belgique, la Grèce, les Pays Bas et le Portugal) disposant de bâtiments d’escorte qui constituent un groupe aéronaval.

L’action de l’ECGII est structurée autour d’un groupe de direction et d’un groupe de travail qui se réunissent au cours de deux sessions annuelles. Ces groupes travaillent sur tous les domaines concernant l’emploi d’un groupe aéronaval au sein d’une force aéromaritime multinationale : liaisons de commandement, interopérabilité des aéronefs, procédures spécifiques d’escorte d’un porte-avions, coordination de la circulation aérienne, liaisons données tactiques, emploi des drones.

Le contre-amiral René-Jean Crignola, commandant FRMARFOR, reçoit symboliquement du Commodore Andrew Betton (COMUKCSG) la plaque gravée énumérant les présidences successives de l’ECGII.

Les participants à L’ECGII devant l’état-major de la Force Aéromaritime Française de Réaction Rapide

Source : Marine nationale
Crédit : Marine nationale

QM Romain

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Le quartier-maître Romain est patron d’appareil depuis 4 ans à la flottille 11F. Dès ses 18 ans, à son entrée dans la Marine, on lui fait confiance en lui remettant entre les mains la responsabilité d’un Rafale Marine et du pilote prêt à partir en mission. Romain est ainsi le dernier lien entre la flottille et le pilote, présent pour les dernières vérifications avant le décollage/catapultage.

L’organisation du Nato Tiger Meet 2017 est dévolue à la BAN de Landivisiau. La base aéronautique navale n’attend pas moins de 12 nations, et une cinquantaine d’aéronefs. Mais pour Romain le travail reste le même, seul le rythme va changer pendant les 10 jours de cet entraînement d’avions de chasse le plus complexe au monde.

 

Ce n’est pas nouveau pour lui, le QM Romain a eu la chance de participer au Nato Tiger Meet de 2014, en Allemagne. Cet exercice est selon lui une expérience incroyable pour les passionnés d’aéronautique, mais aussi pour les militaires, dont il fait partie, afin de s’entraîner dans un environnement et selon des scénarii proches du réel.

« Les échanges avec les autres escadrons étrangers m’ont beaucoup appris. Je suis très fier de montrer le travail accompli par ma flottille et démontrer les capacités du Rafale Marine. Quand à cette expérience interalliés, j’en suis très satisfait, elle révèle qu’on peut compter les uns sur les autres, peu importe l’escadron et le pays.’’

Pour les jeunes en recherche de motivation, la Marine offre des possibilités d’avenir. ‘’C’est juste génial ! Il faut s’engager jeune, ça nous ouvre sur le monde.’’

Inscrit dans un lycée militaire, Romain a eu accès à des stages qui lui ont permis d’appréhender le milieu militaire et en particulier la Marine Nationale et de se découvrir une véritable passion pour les Rafale Marine et le porte-avions. Engagé par la suite, il est désormais fier de son parcours, hors des sentiers battus et dans un environnement unique. Bien encadré dès son arrivée, la flottille devient vite une seconde famille. « J’ai participé aux 3 missions Arromanches, en 2015 et 2016, sur le porte-avions Charles de Gaulle. Cette expérience m’a fait mûrir et m’a conforté dans mon choix »..

« Mon avenir est bel et bien dans la Marine, toujours au sein de l’aéronautique navale, mais cette fois, en tant que mécanicien aéronautique toujours sur mon aéronef fétiche, le Rafale Marine ».

SM Valère

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Le second maître Valère est technicien avionique à la flottille 11F. Il travaille sur la partie électronique embarquée du Rafale Marine : les systèmes de navigation, les écrans, les radars … ‘’C’est un peu comme l’unité centrale de votre ordinateur, même si cette comparaison est très restrictive. Au retour d’un vol, il faut systématiquement analyser les anomalies, puis effectuer un dépannage si nécessaire pour remettre l’appareil en vol, dans les meilleurs délais. Lorsque l’avion est vert, donc prêt à voler de nouveau, on est fier de notre travail.’’

Valère s’est engagé dans la Marine Nationale il y a 6 ans, et s’y voit dans le long terme. « Passionné depuis longtemps par le domaine de l’aviation, j’ai décidé de m’engager avant le bac, pour suivre ma voie dans l’aéronautique navale ». Dans son cas, se sont ses origines bretonnes qui lui ont données le goût de la mer.

L’aéronautique est pour lui un milieu intriguant, « surtout dans un contexte militaire qui permet de travailler sur des machines qu’on ne retrouve pas dans le civil […]les systèmes d’armes, la crypto, … même si avec l’habitude on ne s’en rend parfois plus compte, on sait qu’on est chanceux de travailler sur des avions de chasse comme le Rafale Marine.’’

Le SM Valère s’est orienté vers la carrière d’avionique après un bac scientifique, alors que d’autres y parviennent après un BTS ou bien un bac pro électrotechnique. Les bagages scolaires des avioniques sont tous différents.

Il a participé aux trois missions Arromanches, entre 2015 et 2016, dans un cadre de vie qui peut paraître contraignant, mais « fait intégralement partie de la mission, et constituant même le principal attrait ». Travailler sur le porte-avions est hors du commun, « c’est un réel « booster » de motivation ». Son engagement dans la Marine Nationale a pour lui un sens particulier : ‘’ les événements nationaux et internationaux donnent un sens à mon choix professionnel ». L’environnement militaire demande bien entendu une certaine discipline, « mais le travail en équipage et les connaissances développées sont toujours valorisantes et valorisées. Les chefs font confiance aux personnes motivées qui se donnent les moyens de progresser.’’

Il a eu la chance de participer au Nato Tiger Meet de 2016, en Espagne. « En tant que technicien, cette rencontre d’escadrons interalliés pour des exercices en vol, a été très enrichissante et particulièrement appréciable et utile lors des échanges avec les militaires étrangers.

Cette année, le Nato Tiger Meet est organisé par « sa » flottille, la 11F, sur la base aéronautique  navale de Landivisiau, du 5 au 16 juin. Pilotes comme techniciens sont prêts pour travailler avec le même objectif d’excellence. Avec comme particularité pour cet exercice : la tradition de la peinture des aéronefs à l’emblème du Tigre. Le SM Valère est catégorique ‘’nous aurons un superbe avion cette année !’’

SM François

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Le second-maître François travaille pour l’entretien dépannage des avions de chasses Rafale Marineà la flottille 11F de l’aéronautique navale. Les marins du ciel de la spécialité porteur, cumulent des compétences en mécanique et en électricité. Chaque jour, au moment de prendre en main l’avion, les échanges avec le pilote lui permettent de connaître les éventuelles anomalies apparues sur l’appareil.  Pour cela, il récupère une ‘’cassette (K7),’’ équivalent à une clé USB, qui enregistre les données de l’aéronef pendant le vol. En analysant ces différentes informations, il peut ainsi entreprendre le  dépannage si une anomalie est détectée.

Engagé dans la Marine Nationale depuis 8 ans, après avoir obtenu un Bac Pro Maintenance des équipements industriels, il débute en tant que patron d’appareil sur piste. Le SM François détient à son actif 5 missions  à bord du porte-avions Charles de Gaulle.« Je voulais devenir pilote, mais j’ai dû renoncer en raison d’une acuité visuelle insuffisante ». Sans se résigner à abandonner la Chasse, il s’est naturellement tourné vers les autres métiers qu’offre la filière aéronautique navale et est désormais heureux de pouvoir travailler chaque jour sur le Rafale Marine en tant que mécanicien aéronautique. La stabilité professionnelle qu’offre la Marine Nationale fait partie des critères qui l’on poussé s’engager.

Mécanicien aéronautique est « un métier qui sort de l’ordinaire, car tout le monde n’a pas la chance de travailler sur avions de chasse »’. Quant aux contraintes liées au métier, ‘’on s’adapte, notamment grâce à l’esprit d’équipage et de camaraderie qui règne entre collègues au grès des embarquements’’.

Le Nato Tiger Meet, événement interalliés majeur de l’OTAN, qui se déroule actuellement  sur la base aéronautique navale de Landivisiau, est organisé cette année par sa flottille, la 11F. Il fait d’ailleurs partie de groupe chargé des  traditions pendant l’événement.  ‘’Tout le monde connaît le NATO Tiger Meet dans l’aéronautique. On a donc envie de s’investir, et de mettre en avant sa  flottille car nous sommes fiers de représenter la France et en particulier l’aéronautique navale.’’ Heureux de participer à l’organisation de cet exercice interalliés majeur, il est particulièrement satisfait d’entendre les réactions positives des escadrons accueillis notamment lorsqu’elles concernent le Rafale Marine peint à l’emblème du Tigre.

« C’est la deuxième fois que je participe au NATO Tiger Meet. En 2014, j’avais eu la chance d’être présent lors de la première présentation d’un Rafale Marineà l’exercice. C’était pour moi, un grand privilège ! Cette année encore je mesure l’importance pour les pilotes, mais aussi les mécaniciens et l’ensemble du personnel impliqué dans la préparation des appareils et des vols, d’être présents. Cette rencontre nous permet de nous exercer tout en échangeant avec nos homologues étrangers, dans un esprit de cohésion. 

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